Quêtes d’humanité, de liberté et d’authenticité ; quêtes d’idéologies, de philosophies et de religions libératrices de l’homme et de l’humain, ont guidé mes recherches et ma vie. Je me suis intéressé à toutes les idéologies, à toutes les histoires, à toutes les mémoires, à tous les milieux, à toutes les minorités, à l’islam, à l’islamisme, au soufisme, à tous les combats sociétaux et/ou révolutionnaires, par curiosité, pour apprendre, par engagement ou pour comprendre.
J’ai parcouru toute la France et toute l’Europe en stop. J’ai dormi dans des squats infâmes, des centres d’hébergement, des caves, des cartons, des fossés, sous des ponts, sur les bouches de métro.
De plus, j’ai connu le froid, la faim, l’extrême pauvreté. J’ai été à plusieurs périodes, dans les limites de la marginalité, sans toutefois sombrer dans la drogue, l’alcoolisme ou dans la délinquance.
On était contrôlé, chassé par les condés, mais cela n’avait aucune commune mesure avec les contrôles d’aujourd’hui. On était certes, « montré du doigt », mais il y avait encore des espaces de libertés.
Pourtant, on nous laissait encore voyager en stop, nous faire un peu d’argent pour survivre, ce qui est interdit aujourd’hui. J’ai fait beaucoup de petits boulots, distribué des prospectus, revendu des objets « aux Puces », déchargé des camions aux halles.
D’autres, « faisaient des craies » (poèmes sur le sol) ou confectionnaient des bijoux artisanaux, des chats en laine, ou des bougies en cire d’abeille, pour financer leurs dépenses.
Marginaux de la société
Nous étions en pleine marginalité sociale, mais il y avait un esprit de solidarité entre tous. On se partageait un morceau de pain, on se refilait des adresses de lieux pour se faire soigner gratuitement ou manger une soupe.
J’ai vécu ou séjourné dans des communautés hippies, rosicruciennes, végétariennes.
J’ai partagé durant des années, la vie et les soirées de bergers corses, au milieu du maquis.
Aussi, j’ai fréquenté ou été en marge de beaucoup de marginalités politiques ou philosophiques.
J’ai fréquenté des milieux nationalistes, des milieux anarchistes, des idéalistes, des cercles anticolonialistes, à des époques où la pensée était encore permise, où l’on pouvait trouver des livres interdits chez des bouquinistes des quais de la Seine.
J’ai rencontré d’authentiques révolutionnaires, des océans de Savoir et croisé des paumés qui avaient échoué là où leurs pas les avaient portés.
J’y ai rencontré des agitateurs, des brasseurs d’air, des faux droits de l’hommiste, des écologistes, des opportunistes, des révolutionnaires, des gens solidaires et fraternels, mais aussi des révolutionnaires de salon. Je ne sais sur quoi a débouché l’engagement de la plupart de ces gens. Beaucoup ont poursuivi leur vie au service du système, alors qu’ils prétendaient le combattre.
J’ai appris à penser, par moi-même, par-delà les appartenances idéologiques. A comprendre le fonctionnement du système, de l’humain et de l’inhumain.
J’ai rencontré l’humanité et aussi vu l’inhumanité de quelques-uns (mais pas à mon égard) pour se donner l’impression d’exister.
L’inhumanité semble aujourd’hui, générale.
Je l’ai souvent rencontré à travers des marginalistes, chez des humains de tous, je l’ai rencontré.
De ces expériences, recherches, j’en ressors convaincu que seuls les droits humains, les libertés et l’égalité humaine, pourront libérer l’homme et l’humain.
Aujourd’hui, il y a des milieux à l’égard desquels, j’éprouve de la sympathie par-delà leurs opinions respectives, que je ne partage pas toujours. Je pense aux survivalistes, aux autarcistes, mais je trouve leurs actions et engagements bien limités. Je ne sais plus si ce sont encore des îlots de résistance et d’espérance ou de petits aménagements de notre prison sans barreaux.
Toutes les idéologies qui auraient pu ou dû être libératrices de l’homme ont été dévoyées ou utilisées comme moyens d’endoctrinement, d’encadrement, de spoliation, de pillage, de domination d’asservissement de l’homme.
Rien n’est plus important que l’humain dans toutes ses dimensions.
Or, les pouvoirs et leurs castes n’ont cessé de conspirer contre l’humain, de s’attaquer à la pensée, à nos droits et à nos libertés à coups de lois liberticides et de renforcement des moyens de surveillance, de flicage et de répression. Nous n’avons rien de bon à attendre des pouvoirs usurpateurs, pour lesquels nous ne sommes que des objets utiles, qui nous tolèrent, tant que nous les servons et les finançons par notre travail et nos consommations. Nous sommes leur mal nécessaire.
Ils nous désignent des ennemis, alors qu’ils sont l’ennemi. Il y aurait des projets de dépopulation, pour satisfaire la cupidité et l’insatiabilité des quelques pour cent, entre les mains desquels sont concentrés toutes les richesses et ressources de la terre. Ils n’auraient besoin que d’un troupeau de 500 millions d’âmes pour faire tourner la machine. On peut s’interroger à propos des épidémies et des vaccinations et les pass sociaux qu’on prévoit de nous imposer. Nul doute qu’ils considèrent que la bouffe chimique ne tue pas assez et pas assez vite.
Toujours à la recherche du conflit
On peut s’interroger sur les origines et les buts les guerres et conflits qui couvent et éclosent un peu partout dans le monde. Plusieurs thèses s’affrontent à ce sujet, mais je suis bien incapable d’en choisir une, plus qu’une autre.
Ainsi, je ne sais sur quoi va déboucher le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Je n’en connais ni les tenants, ni les aboutissants. Prions pour que ce ne soit pas à des bombardements atomiques. A première vue, la Russie serait dans ses bons droits.
Par quoi vont-ils nous emporter : épidémies, vaccinations, guerres atomiques, bactériologiques, climatiques, génétiques, pollutions, famines, nourritures chimiques, ou tous ces moyens conjugués ?
Face à cela, je ne vois d’autre moyens pour nous défendre et nous protéger, que l’application urgente, des droits humains et l’égalité humaine, en tout, partout et pour tous, pour rendre à l’humain ses droits, ses libertés et sa souveraineté.
*Il n’y a rien d’autre !*
La pensée, la réflexion rendent libres ? Peut-être pas, mais ça aide…
J’ai passé 8 de ces dernières années dans un village des Alpes-Maritimes, loin de tout, ou j’ai mené une vie faite de réflexion et de contemplation ; puis depuis 6 ou 7 ans, je partage mon existence entre Nice et l’Afrique à l’égard de laquelle j’éprouve un amour réaliste et éclairé.
Je suis aujourd’hui âgé de 74 ans et malade…
Pourtant, je laisse des centaines d’articles en rapport avec la défense des droits humains, l’Egalité et les libertés humaines, dans lesquels je m’insurge contre les pouvoirs et leurs lois, contre les oppressions, les hypocrisies et les impostures, en particulier « les droits de l’homme » (« supérieur » ?), » l’usage raciste de « l’antiracisme », l’accusation idéologique et raciste « d’antisémitisme », la négation de l’islamophobie auquel je préfère le terme plus juste de racisme antimusulman.
Je n’ai certes pas tout compris, je n’ai pas cette prétention, dans le fonctionnement humain (le plus souvent inhumain) du monde, mais mon passage sur terre aura été celui d’essayer de comprendre et d’essayer d’éveiller quelques humains, peut-être.
L’obscurantisme et l’ignorance
Quand l’esclave répète à l’envie, « on est chez nous », il ne fait que répéter servilement le slogan que ses maîtres lui ont inculqué. Il n’est pas chez lui, mais chez ses maîtres qui lui ont tout volé, sa réflexion, sa conscience, sa santé, sa vie. Des maîtres pour lesquels il travaille, paie un loyer, rembourse des crédits, consomme et dont il suit les consignes, via les politiques et les médias. Un maître chez lequel il va solliciter des autorisations pour les moindres actes essentiels de sa vie.
Certains amis utopistes disent, « il ne faut pas détruire le système, mais construire à côté », or, le système nous détruit plus qu’il ne se détruit lui-même et que pouvons nous construire quand tout nous est interdit. On n’a plus même le droit de construire sa baraque, selon ses moyens et sa créativité sur son propre terrain.
Les temps ne sont plus à chercher à construire à côté, mais d’abord recouvrer ses droit et ses libertés pour le faire. Et c’est valable à propos de tout, y compris la liberté d’expression.
Plus de possibilités de s’exprimer
Le meilleur des pouvoirs est celui qui n’en exerce peu ou qui redonnera tout pouvoir à l’humain. Je ne sais s’il existe de par le monde. De plus, tous les États cherchent à s’aligner sur le « modèle européen/Américain/chinois ».
L’idéal humain auquel nous devons tendre, est l’humain souverain, un système anti-pyramidal ou pyramidal inversé, dans lequel, l l’humain souverain se trouverait en haut de la pyramide ; et plus en bas, les Conseils et Fédérations de Conseils d’humains souverains.
Rien n’est plus beau que la vie et que de regarder vivre la vie. Rien de pire, que ceux qui s’attaquent à la vie sous toutes ses formes, en empêchant de vivre, en pourrissant la vie des autres, en portant atteinte à la vie et aux droits humains qui ne sont rien d’autre que des droits inaliénables et indivisibles à la vie. Il n’y a de pires crimes que les atteintes à la vie, que cela soit par la loi, par la guerre, par des pollutions, des exploitations, des accaparements, par tout ce qui constitue une violation des droits humains.
J’ai pu dans l’ensemble, vivre ma vie, vivre et connaître à peu près tout ce que je souhaitais vivre et connaître, mais pas toujours en temps souhaité, même si ce fut parfois, au prix de souffrances et de répressions.
L’un de mes plus grands échecs personnels, c’est de n’avoir pu concrétiser l’achat d’un bout de terrain pour y construire ma maison, alors que c’est la base de toute souveraineté humaine. Chaque fois que j’étais en passe de disposer de la somme initiale nécessaire à l’achat d’un terrain, les prix avaient augmenté de plusieurs fois.
Daniel Milan
L’auteur se définit comme végétarien, musulman (soufi), égalitariste, anti-supremaciste. Passionné de la nature, il défend aussi de solutions alternatives anti-système, pour une société fondée sur l’égalité, la solidarité et le partage, la défense de la vie et des droits humains. Originaire de Nice et Daniel a 72 ans. Ayant un passé riche en expérience, il cherche un éditeur pour publier ses écrits témoins de l’histoire.
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