Revendiquez des droits, fait figure de « gros mots », » d’outrage » selon eux. Certes, devoir revendiquer et quémander des droits qui nous appartiennent, à ceux qui nous les ont volés, est rajouter de l’humiliation à notre humiliation. Ce n’est peut-être pas la meilleure façon de faire, mais que faire d’autre pour reprendre notre dû ?
Pourtant l’humain a des droits inaliénables, inhérents à son existence, à la mesure de ses besoins, et fondés sur la logique, que cela plaise ou non.
Il a le droit à la vie, à un habitat, à son inviolabilité, à la nourriture, à des aliments sains, à sa sécurité, à son intimité, à la santé, à des soins, qu’il dispose ou non de moyens, à un revenu du travail ou de la solidarité, à l’éducation (fondée sur la réflexion et non sur l’idéologie et la propagande), à la sûreté de sa personne et des siens.
A l’Egalité des droits, de traitement, de respect, à un jugement, juste et égal, en fonction de lois justes et égales, aux moyens de sa défense, à son identité, à sa culture, à sa religion, à l’exercice de celle-ci, à sa liberté d’opinion et d’expression.
Pour illustrer on peut citer l’avortement. En effet, celui-ci ne peut être un droit, car tout acte de tuer est un crime. Si un choix sexuel entre adultes consentants, s’exerçant dans un espace privé, peut être considéré comme un droit tacite, il ne peut ouvrir à des droits spécifiques, ni faire l’objet de militantisme, ni d’exhibitionnisme.
Différencier les droits
Tout acte contre-nature et illogique ne peut être qualifiés de droits. Aucun droit ne doit être soumis à autorisation.
Aucun humain n’est la propriété de qui que ce soit, groupe ou pouvoir. La libre circulation et installation des humains, doivent être la règle.
L’Humain doit tendre à son autonomie et à devenir un humain souverain.
Aucun humain, groupe d’humains, ne peuvent porter atteinte à ces droits, accuser, agresser, violenter, menacer, humilier qui que ce soit.
L’usage de « la force légitime » doit être réservée à des cas exceptionnels et être strictement encadrée.
Les lois établissant ou induisant des détestations ou des préférences, des inégalités, des discriminations, sans proportionnalité en matière d’accusation, ne permettant aucune défense et faisant office de condamnations systématiques, sont illégitimes et doivent être déclarées illégales.
Les institutions n’ont pas évolué depuis des siècles. Elles sont désuètes, archaïques. Il serait temps de les repenser et de les mettre au service des droits humains et de l’humain souverain.
Je ne vois pas d’autres justifications à des peines de prison, que les crimes de sang et les crimes sexuels.
L’humain doit être protégé et défendu de toutes atteintes, et celles-ci appellent à des réparations légitimes, mais il y a là, un éventail de peines alternatives possibles.
Se passer des inutiles
Parmi les institutions désuètes, il y a les partis politiques, dont l’existence n’ont plus aucun sens, si ce n’est d’accéder au pouvoir pour parasiter les peuples et servir des castes. La plupart n’ont pour tout programme que de traquer, réduire et supprimer nos droits et nos libertés, pas de nous les protéger et de nous les défendre.
Le mode de représentation des humains doit être revu aussi et réduit à sa plus simple et logique expression. Les affaires publiques d’un pays, peuvent très bien être gérées par des Conseils d’Humains Souverains. Nul besoin de députés, de Sénateurs, de députés et même de maires
Des droits humains, comme de leurs violations, sont des sujets dont les politiciens et les médias mainstream ne parlent jamais, si ce n’est pour nier les accusations de violations. Les médias dits dissidents ou alternatifs, ne sont guère plus bavards à ce sujet.
Vous remarquerez qu’aucun politicien ne met ni les droits humains et encore moins la défense des Droits humains et les libertés, au centre de son programme, ni même à la périphérie. Et quand ils en parlent, parfois, c’est de façon allusive, pour mettre en avant les « devoirs ». Selon eux, nous n’aurions que des devoirs, et facultativement quelques faveurs en récompense de notre servitude.
Il est commun de s’entendre dire que « les droits et les libertés de chacun s’arrêtent là ou commencent ceux des autres », soit, ce sont là, des paroles de bon sens, sauf, que c’est une façon de nier les droits humains de parties de la population et qu’il y a des individus qui, de par leur fonction, leur caste, s’attribuent tous les droits en application de leurs lois.
Daniel Milan
L’auteur se définit comme végétarien, musulman (soufi), égalitariste, anti-supremaciste. Passionné de la nature, il défend aussi de solutions alternatives anti-système, pour une société fondée sur l’égalité, la solidarité et le partage, la défense de la vie et des droits humains. Originaire de Nice et Daniel a 72 ans. Ayant un passé riche en expérience, il cherche un éditeur pour publier ses écrits témoins de l’histoire.
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