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Le retrait de la «Convention d’Istanbul» par la Turquie

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Le ministère turc des Affaires étrangères a déclaré que le retrait de la Turquie de «La Convention d’Istanbul» ne devrait pas être interprété comme un renoncement à la lutte contre la violence à l’égard des femmes.

La diplomatie turque confirme que la Turquie se tient aux côtés des femmes pour promouvoir et renforcer leurs droits ainsi que leur rôle social et les protéger de la violence.

Elle a ajouté que La Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, connue sous le nom de « La Convention d’Istanbul », avait été élaborée dans le but principal de lutter contre la violence à l’égard des femmes.

Le ministère a fait observer que les divers éléments et pratiques inclus dans la convention ont suscité des inquiétudes et soulevé des critiques de l’opinion publique, expliquant « qu’en réalité, il y a des discussions en cours dans de nombreux pays au sein du Conseil de l’Europe au sujet de cette convention, et certains pays qui ont signé le traité se sont abstenus de le ratifier ».

La diplomatie turque a souligné « la nécessité que le retrait de la Turquie de la convention, ne soit pas interprété comme une renonciation à la lutte contre la violence à l’égard des femmes».

La Turquie continuera de prendre toutes les mesures

« Notre pays continuera de prendre toutes les mesures nécessaires avec les institutions et organisations compétentes, comme il l’avait fait auparavant, pour renforcer les droits des femmes et continuer à lutter plus efficacement contre la violence à l’égard des femmes », souligne con communiqué.

Il convient de noter que « La Convention d’Istanbul » est entrée en vigueur dans 34 pays, dont la Turquie, mais elle n’a pas été mise en œuvre dans chacun des pays qui l’ont signée, à savoir l’Ukraine, le Royaume-Uni, la République tchèque, la Slovaquie, la Moldavie, la Lituanie, le Liechtenstein, la Lettonie, la Hongrie, l’Arménie et la Bulgarie.

La Russie et l’Azerbaïdjan, qui sont tous deux membres du Conseil européen, ont refusé de signer la convention au moment de sa ratification par l’Union européenne le 13 juin 2017.

Certains articles de « La Convention d’Istanbul » ont suscité des débats sur l’égalité des sexes dans la société et sur le fait qu’ils portaient atteinte aux valeurs familiales traditionnelles en Turquie.

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