Comme toujours, les médias et les politiques réagissent plus vite que leur ombre quand il s’agit de symboles du judaïsme.
Samedi dernier, la stèle commémorative de l’ancienne synagogue de Strasbourg avait été retrouvée renversée. Bien qu’une source proche de l’enquête, déclarait qu’il s’agirait d’un accident de la route, le mairie, Roland Ries n’en débordait pas et évoquait « un nouvel acte antisémite ».
Le premier adjoint, Alain Fontanel et le préfet, Jean-Luc Marx, s’était aussi rendu place, faisant part de sa tristesse pour « cet acte antisémite ».
Masson Loïc, maire adjoint LR à la sécurité et à la prévention à Bussy écrivait sur tweeter :
« Un nouvel acte odieux à Strasbourg avec la dégradation de la stèle rappelant l’incendie de l’ancienne synagogue en 1940 ! La communauté juive est de nouveau visée. Halte à l’antisémitisme. Que les auteurs soient sévèrement sanctionnés par la justice. »
La stèle marquant l’emplacement de l’ancienne synagogue de Strasbourg, dynamitée par les Nazis en 1941, aurait en fait été heurtée accidentellement le week-end dernier par un automobiliste, sans qu’il ne s’agisse d’un acte antisémite.
Il y avait des caméras il suffisait de regarder les vidéos
Les policiers ont simplement regardé les vidéos et ont déclaré que vers 6 h 50, qu’un véhicule garé près de la stèle sur le parvis de la place des Halles, les phares allumés. La voiture est montée sur l’esplanade bordant l’allée des Justes-parmi-les-Nations. En effectuant une marche arrière pour quitter les lieux, son conducteur a heurté le monument en granit avec son crochet d’attelage l’empreinte laissée a pu être confondue avec une trace de levage. Simplement posé sur un socle en béton, le monolithe a basculé.
Le journal « LE Monde Juif » n’en démord pas et déclare:
« Les juifs de France dormez tranquille : la police retire le caractère antisémite de la stèle déplacée de son socle à Strasbourg, en un simple accident. »
Pour que nous puissions vivre dans une société apaisée il serait temps que nos politiques et médias respect le temps de l’enquête et le temps de la justice.
Tufekci Fatih