Mariam Noor est ingénieure et en collaboration avec des cardiologues de l’hôpital universitaire d’Aarhus (Danemark), elle a développé un anneau qui peut resserrer les valves cardiaques qui fuient.
La valve cardiaque qui fuit ou en langage technique l’insuffisance aortique est une condition dans laquelle la valve entre le ventricule gauche et l’artère principale ne peut pas se fermer complètement. La maladie survient à des degrés divers de gravité et peut être due, entre autres, à des malformations congénitales ou à des calcifications.
Lorsque la valve fuit, une partie du sang retourne au cœur, qui fait donc des heures supplémentaires pour pomper. Dans le pire des cas, cela peut entraîner une insuffisance cardiaque et c’est pourquoi il est important de traiter la maladie. Les médecins peuvent le faire en réparant la valve cardiaque malade ou en insérant une valve cardiaque artificielle.
Les deux solutions chirurgicales comportent un risque de complications, et c’est pourquoi les ingénieurs de l’Université d’Aarhus travaillent depuis plusieurs années pour développer une nouvelle technologie chirurgicale pour les patients cardiaques.
L’invention de Mariam Noor
Mariam Noor, doctorante (chercheuse en formation) au département de technologie électrique et informatique de l’université d’Aarhus et du département de chirurgie vasculaire du cœur et des poumons de l’hôpital universitaire d’Aarhus a mis au point l’anneau qui empêche le retour du sang.
Dans le cadre de son projet de doctorat, Mariam Noor, en tant qu’ingénieure, a conçu un anneau qui peut rendre les valves cardiaques étanches, et de cette manière, peut avoir un impact sur le traitement chirurgical des patients cardiaques à l’avenir.
Au lieu de remplacer la valve défectueuse, son concept de traitement consiste à faire en sorte que l’artère principale l’entoure d’un anneau, afin d’empêcher le retour du sang vers le cœur.
Si Mariam Noor avait été en France, elle aurait été interdite d’entrer dans cette unité de recherche et une enquête sur les réseaux sociaux aurait été diligenté afin de lui trouver des liens avec l’islamisme radical voulant gangrener les universités.
FTU