Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) annonce ce dimanche que « le tirage au sort des 35 membres du futur « collectif de citoyens » chargé de se prononcer sur la stratégie sur le vaccin contre le coronavirus » débutera ce lundi. Le gouvernement espère que le collectif commence ses travaux le 16 janvier.
En effet, Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, a expliqué que ce groupe d’une trentaine de « citoyens tirés au sort, représentera tous les territoires » et définira la stratégie du gouvernement sur la campagne de vaccination.
Ainsi, il a assuré que le panel formé respectera des critères d’âge, de genre, de région de résidence, de niveau de diplôme, de catégorie socioprofessionnelle et de type de domicile.
Le porte-parole du gouvernement explique qu’ils « pourront poser toutes les questions, faire toutes les observations et interpeller Olivier Véran ou le professeur Alain Fisher » sur la gestion de l’épidémie de Covid-19 et de la vaccination.
Il s’agit là de mettre en œuvre ce qu’Emmanuel Macron avait évoqué le 24 novembre dans son allocution à la télé.
Critique sur la lenteur de la campagne de vaccination
En outre, Gabriel Attal a refusé les critiques sur la lenteur de campagne de vaccination.
« On ne juge pas le succès d’une campagne vaccinale de six mois au bout de sept jours ».
Gabriel Attal
Assurant que La France disposait du « même nombre de doses que les voisins » Gabriel Attal a expliqué que la France « avait choisi de protéger d’abord les populations les plus à risque« .
Pourtant, selon le JDD, Macron a critiqué la stratégie de vaccin en estimant que cette lenteur « n’était pas acceptable et que cela devait changer pour aller plus vite ».
« L’accélération demandée par le président est déjà engagée : nous renforçons les moyens pour faire arriver les vaccins aux Ehpad. Dès ce week-end, nous commençons à vacciner des soignants de plus de 50 ans, alors que nous avions prévu de le faire au mois de février », a justifié le porte parole.