Le nouveau livre du président turc Recep Tayyip Erdogan, intitulé « Un monde plus juste est possible », sera accessible aux lecteurs demain lundi.
Erdogan détaille dans son livre les efforts de son pays visant à atteindre la justice pour toute l’humanité. Il évoque à cet égard les problématiques de la politique mondiale, notamment l’injustice, le drame des réfugiés, le terrorisme international, l’islamophobie, la discrimination raciale et les doubles standards.
Le président turc souligne notamment la nécessité d’une réforme globale, en particulier au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, et épingle les problèmes de légitimité, de fonctionnement et de représentation au sein des Nations unies.
Dans son livre, Erdogan insiste sur la possibilité de créer un monde plus juste, grâce à un projet de réforme des Nations unies qui serait à la fois viable, exhaustif, stratégique et fondé sur des principes, et dans lequel la représentation équitable serait garantie et le droit de veto aboli.
Le livre du président Erdogan porte les messages suivants :
« Personne n’est innocent dans un monde où les enfants meurent ».
« La justice est aujourd’hui un des plus importants enjeux pour le monde entier. Les institutions chargées de veiller à la justice mondiale connaissent malheureusement un blocage majeur. »
« En cette ère impitoyable, il est de notre responsabilité d’être les représentants de la justice et la voix de la conscience. »
« Nous continuerons à dire que ‘le monde est plus grand que cinq’, jusqu’à ce que soit établi un système dans lequel la cause juste sera toujours forte, et où la force ne sera pas synonyme de droit. »
« Les problématiques actuelles ne peuvent être résolues par des institutions façonnées en fonction des besoins du passé. Il apparaît aussi clairement que ces institutions génèrent de nouveaux problèmes. »
« Selon notre conception, c’est la justice qui assurera le salut et le bonheur dans le monde, et nous avons besoin d’un ordre mondial qui inspire confiance et espoir, afin de créer un monde plus juste. »
La totalité des recettes tirées de la vente du livre, qui est en cours de traduction dans plusieurs langues internationales telles que l’anglais, l’arabe, l’allemand, le français, le russe et l’espagnol, sera reversée à l’Autorité turque de gestion des urgences et des catastrophes (AFAD).