Le maire de Valence Nicolas Daragon a demandé, ce lundi, à Yasin Yildirim, conseiller municipal de la majorité, de démissionner pour avoir liké un poste Facebook, affirme un communiqué de la ville.
En effet, Yasin Yildirim faisait partie de l’équipe municipale de la majorité de la ville de Valence (Sud-Est) après les élections municipales de 2020.
Pourtant, il a été contraint de démissionner de la majorité de Valence par le maire en personne qui a cédé aux pressions des associations d’origines arméniennes suite à un simple « like » sur Facebook.
Dans son communiqué le maire de Valence explique que « le respect des lois de la République figure au rang des engagements incontournables qui tient l’équipe municipale ».
Par ailleurs, Nicolas Dragon confirme dans son communiqué qu’il a pris cette décision suite « aux alertés de plusieurs associations (arméniennes) dont le C24 ».
Pourtant, il n’existe aucune loi, en France qui réprime le refus de « qualifier génocide les évènements de 1915 ».
Joint par téléphone, Fatih Yildirim, frère de Yasin Yildirim, explique, au correspondant d’Anadolu, avoir partagé un post dénonçant les crimes à l’encontre des diplomates Turcs commis par l’organisation terroriste arménienne ASALA.
« Mon frère n’a fait que liké mon poste qui rend hommage aux diplomates Turcs tués suite à des attentats de cette organisation. Mais les lobbys arméniens n’aiment pas qu’on leur rappelle leurs histoires sombres », s’insurge Fatih Yildirim.
Par ailleurs, il annonce que son frère va « publier un communiqué dans les prochains jours pour rétablir la vérité ».
Les attaques des terroristes arméniennes
Pour rappel, les attaques menées par des organisations terroristes arméniennes, dont « ASALA » et « JCAG », durant les années 1970 et même après, ont fait de nombreuses victimes parmi les diplomates.
En effet ces attentats avaient entraîné la mort de 58 citoyens turcs, dont 31 diplomates et leurs familles, ainsi que des personnes de différentes nationalités portant le nombre total de victimes à 77 et plusieurs blessés.
ASALA avait notamment perpétré l’attaque à l’aéroport d’Orly, en France, le 15 juillet 1983, tuant huit personnes et en blessant cinquante-six autres.
Rejet du Conseil Constitutionnel
Bien que la France ait reconnu le prétendu génocide des Arméniens, par la loi du 29 janvier 2001, la négation du génocide n’est pas punissable en tant que telle. En effet, alors qu’elle avait tenté, à plusieurs reprises, de réprimer la négation du prétendu génocide notamment en 2006, 2011 et 2016, à chaque fois le Conseil Constitutionnel avait invalidé la loi.
Source AA