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L’état français subventionne « les médias des riches »

L’état français apporte son soutien à la presse écrite française avec des subventions directes. Pourtant, le site d’information Mediapart affirme que « Le bilan 2016 des aides publiques à la presse prolonge le scandale des années antérieures car les milliardaires les plus riches sont les plus subventionnés ».

Publié ce mardi, l’article met en évidence les montants des accordées aux groupes français. Sous la plume de Laurent Mauduit, l’analyse montre chiffres à l’appui que ceux sont les mêmes groupes de médias qui bénéficient aussi bien des aides publiques que celles du privée.

Mediapart affirme également que parmi ces milliardaires, figurent Bernard Arnault, Serge Dassault, Xavier Niel ou encore Patrick Drahi et qui bénéficient des aides publiques « sont aussi ceux qui empochent la grande part des aides privées qu’offrent, pour des raisons loin d’être désintéressées, les grands oligopoles du secteur, comme Google, Facebook ou la fondation du multimilliardaire Bill Gates ».

Ainsi, d’après les chiffres officiels du ministère de la culture française, en 2016, 79.657.023 euros ont été distribués sous forme d’aides publiques directes à la presse. En tête du classement, les plus grosses fortunes se font remarquer. Avec 7.9 millions d’euros soit environ 10% des aides totales, le groupe Aujourd’hui en France du milliardaire Bernard Arnault décroche la première place. Le deuxième bénéficiaire est l’homme d’affaire Israélien, Patrick Drahi et son journal Libération avec 6,3 millions d’euros. Quant à Serge Dassault et son journal Le Figaro encaisse 5,7 millions d’euros. Les propriétaires du journal Le Monde, Matthieu Pigasse et Xavier Niel peuvent compter pour leur part sur les 5 millions d’euros.

Le point commun entre ces bénéficiaires est qu’ils sont tous des hommes d’affaires qui n’ont pas fait leur fortune dans les médias. Ils ont racheté les titres les plus vendus.

En 2016, au total 326 titres de presse ont bénéficié de ce soutien direct de l’état.

Fatih KARAKAYA

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