Zaman France était un journal hebdomadaire franco-turc, fondé en septembre 2005. Avant de devenir hebdomadaire en février 2008, il est paru mensuellement. Fin 2012, il comptait 12 416 abonnés. Le journal était également disponible dans plus de 1 300 kiosques dans toute la France. Il était une presse de la mouvance de « l’imam » Fethullah Gülen.
Zaman France était un journal initialement créé pour la communauté turque de France. Le journal contenait des articles de propagande pro-mouvement Gülen. Le journal en français et en turc avait des articles concernant principalement la Turquie. Zaman France était un journal écrit en France, par des journalistes français et turcs du mouvement Gülen.
Zaman France était l’édition française du quotidien national turc Zaman, fondé en 1986 par les proches de la confrérie musulmane Fethullah Gülen. Il était distribué dans plus de 80 pays dans le monde et existait aussi en version anglaise, sous le nom de Today’s Zaman, dans une édition quotidienne allemande, Zaman Avrupa, ainsi que dans une édition quotidienne pour le Benelux, Zaman Benelux.
Le directeur de rédaction, Emre Demir (2005-2016), avait annoncé le 29 août 2016 la fin de sa parution suite au désabonnement des lecteurs. En effet, le mouvement Gülen qui s’était infiltré dans les appareils de l’État Turcs ainsi que de l’armée et avait fait une tentative de coup d’État le 15 juillet 2016 contre la démocratie.
Un an après, le journal Zaman France, réapparaît sous le nom de « turquieplus.fr ». Le siège est toujours le même, 2 boulevard Saint Martin à Paris, ainsi que leur page Facebook qui a gardé leurs anciennes mentions j’aime, 84 976. Sur leur page Facebook il est encore possible de voir les images d’illustrations Zaman France. La ligne éditoriale est devenue encore plus haineuse qu’auparavant et les Franco-Turcs ne sont pas tombés dans l’eau. Les lecteurs ont commencé à commenter « Nous vous avons démasqué », « Vous êtes des militants du groupe terroriste Fetö », « Journal turcophobe », « traîtres ». RTplus (turquieplus.fr) n’a pas tardé à supprimer les commentaires et bloquer les utilisateurs du réseau social.
FTU