Le ministre de l’Intérieur a également révélé « l’ouverture de 400 enquêtes sur les réseaux de faux passes sanitaires ».
Qualifiant les faux passes sanitaires « de véritables passes pour la mort », le ministre a précisé que certains « réseaux étaient directement liés aux professionnels de la santé ».
Rappelant que ceux qui utilisent des faux passes sanitaires risquent « jusqu’à cinq ans de prison », le ministre s’est félicité des « interpellations qui ont eu lieu ».
Vendredi, une femme de 57 ans qui avait un faux certificat de vaccination est décédée de la Covid-19 à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine) après avoir reçu des soins destinés à des personnes vaccinées.
Par ailleurs, fin novembre, un médecin du Val-de-Marne soupçonné d’avoir vendu au moins 220 faux passes sanitaires a été mis en examen et placé en détention provisoire.