Alors que la Turquie est souvent accusée de museler la presse, les médias d’opposition se donnent à cœur joie d’inventer tous les jours une nouvelle fausse information afin de créer un bad buzz contre Erdogan.
En effet, à la veille des examens d’entrée à l’université pour des milliers d’étudiants tous les médias d’opposition ont propagé tous en même temps la même fausse information.
Ainsi, ils affirmaient que les étudiants qataris pouvaient s’inscrire dans les facultés de médecines, pharmacies et dentaires sans passer un concours d’entrée.
Aussitôt, les partis d’opposition reprenaient l’information en critiquant le gouvernement et en appelant les jeunes « à ne pas voter pour ce gouvernement qui ne les respecte pas ».
Un jour plus tard, quelques médias seulement s’excusaient d’avoir commis une erreur sur la compréhension du protocole militaire signé entre le Qatar et la Turquie.
Diabolisation du Qatar
Il faut rappeler que la Turquie et le Qatar entretiennent d’excellentes relations. Les deux pays avaient notamment signé des accords militaires lorsque les pays du Golfe avaient imposé un blocus au Qatar proche de la Turquie alors que les saoudiens et les émiraties se rapprochaient d’Israël.
Même si le Qatar a des investissements importants en Turquie, il occupe la 17ème place tandis que le Pays-Bas est le premier pays européen.
Malgré cette réalité, l’opposition joue sur la diabolisation du Qatar afin de faire croire que « la Turquie vend tout au Qatar ».
Dans le cadre de ces accords, les deux pays ont décidé d’échanger mutuellement des étudiants dans certains domaines mais uniquement des étudiants militaires.
De ce fait, il s’agit d’un nombre limité mais surtout les étudiants en question sont déjà diplômés et ne viennent pas pour faire des études parce qu’ils ne peuvent pas le faire chez eux.
Il s’agit d’un échange de programme pour améliorer les compétences.
Etudiants étrangers en Turquie
Auparavant déjà, les médias et les partis d’opposition avaient prétendu que les syriens pouvaient aller à la fac sans passer par le concours d’entrée.
Pourtant, pour qu’un étudiant étranger puisse étudier en Turquie, il doit tout d’abord avoir l’équivalence d’un diplôme qui permet d’entrer à l’université dans son pays.
Ainsi, par exemple, si un français veut étudier en Turquie il doit forcément avoir le Bac. De plus, il doit passer un concours qui s’appelle YOS (Yabanci Ogrenci Sinavi). Par ailleurs, les places sont limitées à 10% de capacités d’accueils.
Malgré ces informations connues de tous, l’opposition joue sur la peur et sur le dégoût. C’est aussi cette opposition qui affirme qu’elle enverrait tous les réfugiés syriens de Turquie vers la Syrie avec le financement de l’Union Européenne.
