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\r\n\r\nL’Emanation syrienne du PKK, le Parti de l’Union démocratique (PYD) devrait faire partie des négociations de paix syriennes, a déclaré, un responsable américain, mardi.\r\n\r\n »Ce processus doit inclure tous les Syriens, et qui comprend les Kurdes syriens », a déclaré le porte-parole du département d’Etat Mark Toner aux journalistes.\r\n\r\nInterrogé explicitement si le PYD devrait être à la table, Toner a répondu: «À un certain moment, ils doivent faire partie de ce processus. »\r\n\r\nLa Turquie considère la PYD et sa branche armée, le YPG, pour être les rejetons syriens du PKK. Le PKK est dans la liste des groupes terroristes ; aux États-Unis, à UE en Turquie.\r\n\r\nMais Washington dit avoir renoncé à emboîter le PYD et les unités de la protection du peuple (YPG), qui combattaient aux côtés des Forces syriennes démocratique (SDF), face à la colère d’Ankara.\r\n\r\nToner a déclaré que les Etats-Unis « étaient conscient des préoccupations de la Turquie au sujet de ce groupe.\r\n\r\nLe Président Recep Tayyip Erdoğan et d’autres responsables turcs ont toujours souligné que la lutte contre l’organisation terroriste Daesh ne devait pas se faire en soutenant d’autres organisations terroristes (comme le PYD et YPG) et pourrait avoir des conséquences négatives à l’avenir.\r\n\r\nLa Turquie a exprimé des inquiétudes sur le YPG qui est mobile autour de Manbij, qui a une population majoritairement arabe. La Turquie a également mis en garde contre l’objectif du YPG qui cherche à faire des changements démographiques dans les zones capturées à Daesh.\r\n\r\nPendant ce temps, la présence du YPG est devenu une question de frictions politiques entre Ankara et Washington. Ankara soutient que le soutien américain aux forces syriennes démocratique (SDF), principalement dirigées par le YPG, est finalement soutien au PKK et, finalement, utilisé contre la Turquie.\r\n\r\nPourtant, Toner a insisté que l’inclusion du PYD était essentielle à la résolution politique après six années de conflit en Syrie.\r\n\r\n »Leur voix doit être entendue dans toutes les solutions sur la situation en Syrie. Et c’est dans cet esprit que nous disons que s’il y a un processus qui conduit à une transition politique, plus démocratique, il devrait être acceptée par tous du peuple syrien, y compris le PYD « , at-il dit.\r\n\r\nLes négociations pour parvenir à une solution politique à la guerre syrienne devraient débuter à la capitale Astana du Kazakhstan le 23 janvier 2017.\r\n\r\n \r\n\r\nSource : Daily Sabah 10/01/2017\r\n\r\n
