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La Turquie prend des mesures contre un éventuel trafic de biens culturels syriens

La Turquie prend des mesures contre un éventuel trafic de biens culturels syriens.\r\n\r\nPour ce faire, la liste rouge d’urgence du Conseil international des Musées (ICOM) des biens culturels syriens a été traduite en langue turque pour être ensuite distribuée aux autorités concernées, a déclaré le ministre turc de la Culture et du Tourisme, Mahir Unal.\r\n\r\nLe ministre Unal a diffusé un communiqué dimanche, et a regretté les allégations selon lesquelles la Turquie «s’aurait tue devant au trafic des biens culturels et archéologiques syriens par Daech».\r\n\r\nUnal a assuré que la Turquie qui partage un passé et un patrimoine culturel commun avec la Syrie, s’inquiète aussi au sujet d’un trafic de ces biens culturels.\r\n\r\n«Les forces de sécurité à la frontière et les responsables aux douanes ont reçu l’ordre de procéder aux fouilles et aux interventions nécessaires pour empêcher que la Turquie ne devienne un marché et un pays transit pour des biens culturels d’origine syrienne, a déclaré Mahir Unal. Nous nous réunissons aussi a57146a908d294vec nos interlocuteurs dans ce domaine, pour attirer leur attention. En outre, nous avons discuté du sujet lors de la réunion des ministres de la Culture de l’Europe du sud-est.»\r\n\r\nAu final, Mahir Unal a annoncé la traduction en turc et la distribution de la liste rouge d’urgence de l’ICOM sur les biens culturels syriens, qui est à l’origine rédigée en anglais, en français, en allemand et en arabe.\r\n\r\nLa liste a été distribuée aux musées publics et privés, aux collectionneurs, aux douanes, aux équipes de sécurité et aux autres responsables, affirme le ministre.\r\n\r\nD’après Unal, cette liste a été préparée et publiée après que des rapports aient indiqué des dégâts et des pillages dans les sites culturels. Elle a pour but de faciliter le repérage des pièces et biens, afin d’empêcher leur commerce illégal.AA

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