Kurtulmus: «Le PKK reçoit le plus important soutien de toute son histoire»
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Kurtulmus: «Le PKK reçoit le plus important soutien de toute son histoire»
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Le vice-Premier ministre turc, Numan Kurtulmus, a déclaré que l’organisation terroriste du PKK reçoit, actuellement, le plus important soutien extérieur, de toute son histoire.
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Kurtulmus était l’invité, mercredi, de la Table des éditeurs de l’Agence Anadolu, à Ankara.
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« L’organisation terroriste du PKK reçoit, actuellement, le plus important soutien extérieur, de toute son histoire. Une organisation armée et violente est présentée à la communauté internationale comme un messager de la paix», a-t-il dit.
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A une question sur les récentes déclarations du Président turc, Recep Tayyip Erdogan, indiquant qu’aucune négociation ou discussion ne pourra être faite avec l’organisation terroriste et des personnes qui agissent sous son contrôle, Kurtulmus a rappelé: « Nous étions arrivés à un point où ce problème était quasiment réglé avec le processus de résolution. »
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« C’était un processus durant lequel les armes avaient été déposées, malheureusement, à la suite de développements extérieurs à la Turquie, en Irak et en Syrie, l’organisation terroriste a sapé les efforts menés durant de longues années », a-t-il poursuivi.
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« A partir du 22 juillet 2015, le PKK a repris les armes. L’organisation terroriste a transporté ses actions des milieux ruraux aux milieux urbains », a-t-il ajouté, expliquant encore: « Les organisations terroristes n’existent pas de manière indépendante, derrière eux, sont présents des soutiens armés, logistiques, politiques et économiques. »
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Affirmant que certains essaient d’empêcher la Turquie d’avancer et de se développer, Kurtulmus a indiqué: « Le terrorisme n’est pas uniquement une affaire de lutte contre des milliers d’éléments armés, mais, il s’agit de l’existence même de la Turquie. Nous espérons parvenir au résultat escompté [des opérations contre le PKK terroriste, ndlr] mais il serait faux et trompeur de déterminer le jour de l’achèvement de la mission. »
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Kurtulmus a par ailleurs appelé le Parti démocratique des peuples (HDP), accusé d’entretenir des relations trop étroites avec l’organisation terroriste, à prendre ses distances par rapport au PKK « s’il ne veut pas disparaître de la scène politique ».
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Concernant les déclarations du président Erdogan sur la déchéance de nationalité pour les partisans du PKK, Kurtulmus a expliqué: « Pour le moment, le gouvernement n’a pas entrepris de procédure en ce sens. Mais la Turquie mène une lutte très sérieuse contre le terrorisme. Les travaux qui sont à réaliser, doivent l‘être dans le cadre du droit, des lois et sous la surveillance du ministère de la Justice. »
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