Libye: Arrivée à Tripoli de l’envoyé spécial de l’ONU
L’envoyé spécial des Nations Unies pour la Libye, Martin Kobler, est arrivé, mardi matin dans la capitale libyenne, Tripoli.
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Dès son arrivée, mardi matin, à l’aéroport de Mitiga à Tripoli, Kobler s’est rendu au siège du gouvernement de consensus national, dans la base navale, « Abou Setta », a indiqué le correspondant d’Anadolu.
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L’envoyé spécial de l’ONU a été accueilli par le président du Gouvernement de consensus, Fayez al-Sarraj, et par les membres du Conseil présidentiel.
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Martin Kobler a déclaré, lors de sa rencontre avec al-Sarraj: «Nous saluons votre initiative courageuse, et votre présence à Tripoli. Nous sommes venus afin de vous écouter et de recueillir les demandes de soutien que vous pouvez adresser à la communauté internationale».
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Les deux parties ont par la suite tenu une réunion à huis clos qui se poursuivait encore à 10:30 GMT.
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C’est la première visite effectuée par Kobler à Tripoli, depuis l’arrivée des membres du Conseil présidentiel du Gouvernement de consensus, dans la capitale libyenne, la semaine dernière.
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Le Conseil présidentiel du gouvernement libyen de consensus, avait annoncé, lundi dernier, dans un communiqué le début de son transfert vers Tripoli afin d’accomplir sa mission sur place, accusant Khalifa al-Ghawil, le chef du gouvernement du salut, établi dans la capitale libyenne, d’entraver la présence du gouvernement de consensus sur place.
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Les aéroports dans l’ouest de la Libye ont suspendu depuis dimanche l’accueil et la gestion des vols, une mesure qualifiée par le communiqué du conseil présidentiel de «délibérée», prise par le « gouvernement du Salut » à Tripoli pour empêcher l’atterrissage de l’avion qui transporte Fayez al-Sarraj en provenance de Tunis, ce que le gouvernement d’al-Ghawil a ultérieurement démenti.
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Après l’accord conclu, le 17 décembre 2015, à Skhirat au Maroc, entre plusieurs protagonistes libyens, le parlement siégeant à Tobrouk (Est) a rejeté, le 25 janvier, une formation gouvernementale de 32 ministres présentée par Fayez al-Sarraj, exigeant une baisse du nombre des portefeuilles.