Les mesures de sécurité ont été élevées au maximum dans les postes militaires à la frontière syrienne de la Turquie.
Des opérations de lutte contre l’organisation terroriste du PKK ont débuté, le 14 mars dernier, à Nusaybin, district de la province de Mardin dans le Sud-est du pays.
Les forces de sécurité comblent les fossés creusé, démontent les barricades érigées et détruisent les explosifs installés par les terroristes.
Alors que les opérations se poursuivent dans le district, les mesures de sécurité ont été élevées au maximum dans les douze postes militaires de la région.
La ligne de la frontière est ainsi protégée 24 heures sur 24, par des caméras de vidéosurveillance. Des tireurs d’élite sont eux aussi postés et opérationnelles pour parer à toute menace.
Des véhicules blindés et des chars font le tour de la lisière frontalière.
Afin d’empêcher les passages clandestins des terroristes, les travaux de construction d’un mur se poursuit sur la frontière. Ces blocs de béton qui constituent ce qu’on appelle «système modulaire de sécurité physique frontalière», s’étendent vers environ le bord du district de Kamisli en Syrie, voisin de Nusaybin.
Pesant neuf tonnes, chacun de ces blocs est d’une hauteur de 3,6 mètres et d’une épaisseur de trente centimètres.