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RCA: Nouvelles tensions à Bangui contre les décisions de la Cour constitutionnelle

thumbs_b_c_aa6cb77c08d34180d68993e4b8ae7cad\r\n\r\nDes sympathisants de deux candidats à la Présidentielle, recalés par la Cour, ont bloqué plusieurs artères de la capitale avant d’être dispersés par la police.\r\n

De nouvelles tensions ont éclaté jeudi à Bangui sur fond du rejet par la Cour constitutionnelle des candidatures de deux candidats à la présidentielle, dont celle de l’ancien président centrafricain, François Bozizé.

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Des sympathisants de François Bozizé et de Patrice-Edouard Ngaïssona, ancien coordinateur général des anti-Balaka, également recalé par la Cour constitutionnelle, ont, érigé des barricades, jeudi matin, au niveau des avenues de l’Indépendance et Koudoukou dans les 4e et 5e arrondissements, en contestation à la décision de la cour, a constaté le correspondant de Anadolu.

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L’intervention des forces de sécurité intérieure appuyées par les forces internationales, a permis de dégager les passages bloqués par les contestataires et à la circulation de reprendre sans faire de dégâts ni de victimes, selon la même source.

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La capitale centrafricaine avait déjà connu mardi, des tensions du même genre dès l’annonce par la Cour constitutionnelle de la liste finale des candidats à la présidentielle sur laquelle ne figurait ni le nom de François Bozizé , l’ex-président centrafricain déchu en mars 2013, ni celui de Patrice-Edouard Ngaïssona, ancien coordinateur général des anti-Balaka (milice accusée d’avoir commis de nombreuses exactions sur la population musulmane depuis 2013).

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Selon la Cour, l’ex-président centrafricain a joué un rôle dans les innombrables exactions commises contre la population depuis 2 ans et Patrice-Edouard Ngaïssona, a également été impliqué dans la crise centrafricaine

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François Bozizé, renversé en mars 2013, après dix ans de pouvoir, par l’alliance rebelle Séléka  fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé par le gouvernement en 2013 pour « crimes contre l’humanité et incitation au génocide » et est, également, visé par des sanctions des Nations Unies.

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Au total, 29 candidatures ont été retenues et quinze autres rejetées pour divers raisons.

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Deux millions d’électeurs éligibles sont attendus aux élections législatives et présidentielle centrafricaines dont le premier tour est prévu le 27 décembre prochain et l’éventuel second tour le 31 janvier 2016 et qui mettront fin à la transition installée en janvier 2014.