\r\n\r\nLa rapporteuse du Parlement européen sur la Turquie, s’est déclarée satisfaite de l’ouverture le 14 décembre prochain, du 17ème chapitre du processus d’adhésion de la Turquie à l’UE, sur la politique économique et monétaire.\r\n\r\nL’Union européenne (UE) demeurait indifférente face à la situation de la Turquie, tant que la question migratoire ne la touchait pas, a déclaré la rapporteuse du Parlement européen sur la Turquie, Kati Piri.\r\n\r\nMembre socialiste néerlendaise du Parlement européen, Kati Piri a accordé une interview à l’Agence Anadolu, à propos de la relance du processus d’adhésion de la Turquie, et des décisions prises pour résoudre la crise des demandeurs d’asile.\r\n\r\n »Durant le sommet [à Bruxelles], nous avons compris que nous avons besoin l’une de l’autre [UE-Turquie], a-t-elle affirmé. Soyons réalites, nous ne pourrons pas résoudre ce problème en deux ou trois mois. Les conditions en Syrie ne changeront pas du jour au lendemain. Pendant longtemps, l’UE ne s’est pas intéressée à la situation dans laquelle se trouvait la Turquie, car il n’y avait aucun problème pour l’Europe. Maintenant, nous sommes forcés à trouver une solution commune. »\r\n\r\n- Candidature de la Turquie\r\n\r\nKati Piri a commenté le processus en cours pour la Turquie: « L’exemption du visa pour les ressortissants turcs à l’entrée de la zone Schengen peut être un pas concret vers le rapprochement entre la Turquie et l’UE. Cela aidera aussi les citoyens européens à voir les avancées concrètes à faire en terme de coopération avec la Turquie qui s’est chargée du fardeau des demandeurs d’asile depuis deux ans et demi. »\r\n\r\nLa rapporteuse a déclaré être satisfaite de l’ouverture du 17ème chapitre, le 14 décembre prochain, sur la politique économique et monétaire.
