Le ministre de l’Intérieur, Süleyman Soylu, a déclaré aux journalistes sur les lieux de l’attaque terroriste du PKK/YPG dimanche que si les suspects n’avaient pas été arrêtés à temps, ils avaient l’intention de fuir vers la Grèce.
Le terroriste qui a posé la bombe qui a coûté la vie à six personnes a été arrêté plus tôt, tandis qu’au moins 46 autres ont été arrêtés en lien avec l’attaque de la rue Istiklal à Istanbul.
La Turquie dénonce depuis longtemps la tolérance de l’Europe à l’égard du PKK, car de nombreux pays de l’UE ont autorisé la propagande et le recrutement du PKK à l’intérieur de leurs frontières, sans tenir compte du statut de la liste terroriste de l’organisation.
La Grèce a longtemps été une cachette préférée des terroristes du PKK.
Des images de caméras de sécurité, sur lesquelles les chaînes de télévision ont mis la main, montrent une femme laissant un paquet dans un parterre de fleurs au milieu de la rue commerçante animée.
Les médias turcs confirment que le suspect est Ahlam Albashir, une femme de nationalité syrienne, qui a été entraînée par des terroristes du PKK. Le président Recep Tayyip Erdogan a également confirmé qu’une femme était impliquée dans l’attaque.
Attaque du PKK
Le suspect qui a laissé derrière lui la bombe qui a tué six personnes et blessé 81 autres sur l’avenue Istiklal à Istanbul a été arrêté, a, par ailleurs, annoncé lundi matin le ministre de l’Intérieur Süleyman Soylu. Soylu a parlé aux journalistes sur le site de l’explosion, qui a détruit la rue commerçante animée.
Il a ajouté que 21 autres personnes liées à l’attentat ont également été arrêtées, ajoutant que les résultats actuels montrent qu’il s’agit d’une attaque du groupe terroriste PKK / YPG, faisant référence à une branche du groupe terroriste PKK dans le nord de la Syrie, qui borde la Türkiye.
Pour rappel, le PKK, considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis ainsi que l’Union européenne, a tué moins 40 000 personnes, dont des femmes et des enfants, au cours de sa campagne de terreur contre la Turquie depuis plus de 40 ans.
Ramazan Calli