Au palais présidentiel de Dolmabahçe, à Istanbul, au terme du cycle de pourparlers entre les délégations russe et ukrainienne sont parvenu à un accord à la guerre en Ukraine.
Cavusoglu s’est félicité que les deux délégués d’avoir fait un rapprochement et de la confiance accordée Turquie par les deux parties.
Ainsi à l’issue de pourparlers jugés « substantiels » par le chef de la délégation russe, Vladimir Medinski, Moscou a promis de réduire « radicalement » son activité militaire en direction de Kiev et Tcherniguiv en Ukraine, tandis que Kiev souhaite un accord international garantissant sa sécurité.
Les points sur lesquels les deux parties ont trouvé un accord sont :
– Pas de force étrangère en Ukraine
– Aucune alliance militaro-politique avec l’Ukraine
– Pas de base étrangère en Ukraine
– Kiev accepte un statut neutre dans le Dombass et en Crimée même s’il n’a pas été question d’une reconnaissance d’une indépendance ou d’autonomie.
Les pays garants
En contrepartie l’Ukraine demande un « accord international », dont seraient signataires plusieurs pays garants : le Conseil de sécurité de l’ONU, les Etats-Unis, la France, la Turquie, l’Allemagne, le Canada, la Pologne et Israël. En clair, l’Ukraine serait protégé comme un pays de l’OTAN sans être membre.
De plus Kiev demande également que cet accord international n’interdise en rien l’entrée de l’Ukraine dans l’UE, et que les pays garants s’engagent à contribuer à ce processus.
La Crimée et le Donbass seraient « temporairement exclues » de cet accord, tant que leur sort n’est pas réglé.
De son côté Emmanuel Macron est fier d’avoir appelé Vladimir Poutine. De toute façon il ne sait faire que ça depuis 2 mois. Le président Emmanuel Macron a donc besoin d’être vu comme un homme qui compte sur la scène internationale, c’est toujours bon à prendre pour sa réélection à venir dans 17 jours. Mais Poutine a refusé la demande de couloir humanitaire réclamée par Macron qui l’avait annoncé la semaine dernière.