Un homme travaillant pour la police Frontex a été pris pour un immigré et a été expulsé vers la Turquie par la police grecque en étant dépouillé.
En effet, l’homme d’origine afghane assurait des missions de traduction pour l’agence européenne de contrôle des frontières. Déshabillé puis battu, il a ensuite été renvoyé en Turquie.
Le 3 septembre, cet homme régularisé depuis plusieurs années en Italie qui assurait des missions de traduction pour l’agence européenne de contrôle des frontières Frontex a été interpellé et maltraité par la police grecque qui l’a pris pour un migrant.
La police grecque lui a confisqué son téléphone portable, son portefeuille, l’a humilié, frappé, déshabillé puis envoyé de force en Turquie. L’homme a bien tenté d’expliquer à plusieurs reprises qu’il était interprète et parfaitement en règle mais les forces de l’ordre ont ricané, avant de lui asséner encore et encore des coups.
Ensuite il a été entassé avec une certaine hommes, femmes et enfants dans un entrepôt. Là encore il est frappé puis il est embarqué sur un canot en partance pour la Turquie via le fleuve Evros.
Emmanuel Macron s’offusque lorsque Boris Johnson, le Premier ministre du Royaume-Uni souhaite renvoyer vers la France les migrants qu’elle n’a réussi a garder sur son territoire mais dans le même temps ferme les yeux sur la Grèce (Qui est toujours dans l’Europe) le fait en toute impunité vers la Turquie.
La politique migratoire grecque est vivement critiquée par les ONG humanitaires. L’agence Frontex elle-même, employeur du traducteur en question, est accusée de tolérer des maltraitances contre des exilés aux frontières.
FTU