Samedi 15 mai, une frappe israélienne a détruit la tour abritant les bureaux de l’agence de presse américaine AP et ceux d’Al-Jazeera à Gaza. La Maison Blanche a indiqué avoir dit à Israël qu’assurer la sécurité des journalistes était « capital ».
Dans cette demande, la Maison Blanche a donc visiblement oublié de parler des civils de Gaza. Jen Psaki, la porte-parole de l’exécutif américain a tweeté :
« Nous avons aussi dit directement aux Israéliens, que garantir la sécurité des journalistes et des médias indépendants, était une responsabilité d’une importance capitale ».
Malgré cela, Israël, voyant perdre la guerre médiatique n’a pas hésité à pulvériser la tour de 13 étages avec plusieurs missiles. L’armée a laissé seulement 15 minutes aux journalistes pour quitter le bâtiment. Ainsi, cette volonté a démontré que le pays ne voulait ne pas laisser le temps aux journalistes de récupérer leur matériel.
Condamnation à l’intarnational
De son côté, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé à New York, a de son côté réclamé des explications au gouvernement israélien.
« Cette dernière attaque contre un bâtiment dont Israël sait depuis longtemps qu’il abrite des médias internationaux pose la question de la possibilité que les forces israéliennes soient en train de viser délibérément des installations médiatiques pour perturber la couverture des souffrances humaines à Gaza » a déclaré, ainsi, le directeur exécutif du CPJ, Joel Simon!
En revanche, comme à à l’accoutumée, l’armée israélienne a affirmé que des équipements militaires du Hamas se trouvaient dans la tour frappée par ses avions de combat sans jamais présenter de preuves.
De toute évidence, ces affirmation abracadabrantes, cocasses et délirantes ne tiennent pas dans la mesure où un bâtiment officiel de la presse américaine ne peut pas abriter une telle installation, sachant que les États-Unis sont les premiers alliés d’Israël peut abriter des armes du Hamas.
La seule raison plausible est que l’agence de presse américaine AP et ceux d’Al-Jazeera, donnent une version du conflit un peu trop neutre et que cela révèle une mauvaise image d’Israël. Par ce geste, Israël agit de la même manière que son nouvel ami l’Arabie Saoudite dont son leader, Mohammed ben Salmane (MBS), découpe les journalistes un peu trop critique du régime.