Plusieurs Azerbaïdjanais et Turcs rappellent que l’Azerbaïdjan défend son droit dans le Haut-Karabakh conformément au droit de l’ONU et appellent la France à la neutralité dans le cadre de son rôle au sein du Minsk.
Dans un communiqué de presse conjoint, le président Sahil Gasimov du Congrès européen d’Azerbaïdjan et Ali Gedikoglu, président du COJEP international remarquent « qu’une nouvelle fois, l’Arménie occupant du Haut-Karabakh en violation du droit international et des résolutions de l’ONU, attaque l’Azerbaïdjan ».
Les deux présidents regrettent que « cette situation, fruit d’une inertie de la communauté internationale qui ne trouve pas de solutions durables conformes au droit international ».
Pour sortir de cette crise, les associations estiment que « l’Arménie doit libérer les territoires qu’elle occupe et engager avec l’Azerbaïdjan un dialogue pacifique et constructif pour les deux peuples ».
Par ailleurs, la communauté turcophone de France, regroupée au sein d’associations turques et azerbaïdjanaises, s’offusquent « du partie prise de la France et demande qu’elle respecte sa neutralité dans ce conflit du Haut-Karabakh ».
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Lettre des Azerbaïdjanaises de France aux dirigeants du monde entier
Lassé de voir le traitement d’informations biaisées à l’égard de l’Azerbaïdjan, un groupe de jeunes Franco-Azerbaïdjanais ont décidé d’écrire une lettre aux dirigeants du monde entier pour réclamer justice.
Dans cette lettre, les jeunes Azerbaïdjanais rappellent « qu’après 32 ans d’invasion du Haut-Karabakh, l’Arménie a relancé sa politique d’occupation le 27 septembre 2020 ».
En outre, les jeunes constatent que l’Arménie a violé le cessez-le-feu humanitaire reconnu par les deux parties, le même jour de l’accord ». Ces attaques sur le quartier résidentiel de Ganja, en Azerbaïdjan, ont fait neuf morts et 34 blessés, y compris des enfants. Avec les dernières victimes, le nombre total de civils tués passe ainsi à 41 et 200 blessés.
D’ailleurs, ce n’est pas le premier acte de terrorisme qui fait rage des Arméniens contre l’Azerbaïdjan. En effet, l’État arménien a brutalement assassiné la population azerbaïdjanaise pendant la guerre de 1988-1994. Le « génocide de Khodjaly» en est en fait l’exemple le plus approprié. À la suite du génocide de Khodjaly, 63 enfants, 106 femmes, 70 personnes âgées et 613 autres ont été brutalement assassinés.
Enfin, les jeunes rappellent les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies (822, 853, 874, 884 – 1993), les conventions de Genève (en 1949), les conventions de La Haye (en 1970) afin de demander « des sanctions commerciales et l’embargo sur les armes à l’encontre de l’Arménie pour leur non- respect du droit international ».
Pour conclure, les auteurs de la lettre invitent « chaque personne juste de ce monde à s’opposer à la tyrannie et à la cruauté et à condamner ces meurtres ».
Fatih KARAKAYA