La minute Murat revient aujourd’hui, sur un terroriste du pkk répondant au code de Botan Cudi et déclaré mort par ses pairs s’est rendu à la gendarmerie turque. Les faits se sont produits le 27 août à Şırnak au sud-est de la Turquie.
Que révèle cette histoire ?
À l’instar de l’assassinat de la séparatiste Sakine Cansız avec 2 de ses consoeurs à Paris en 2013 et imputé sans preuve au MIT (service de renseignement turc), le PKK n’hésite pas à assassiner ses militants dès lors que ces derniers montrent des signes de risque de défection. Cette histoire démontre qu’aux yeux des miliciens qui sèment la terreur en accusant la Turquie de les massacrer, qu’en cas de discorde, il vaut mieux se rendre aux forces turques que de rester parmi les siens.
Omerta des médias occidentaux
Bien que la plupart des pays de l’UE, dont la France, reconnaissent le pkk comme étant une organisation terroriste, ces derniers n’ont jamais réellement chercher à éradiquer ce cancer sur leur sol. Les médias s’alignant sur la politique de leurs états respectifs, le pkk et son danger restent relativement méconnus par le grand public européen, et ce malgré les multitudes de condamnations pour violence. Toutefois les militants du pkk n’ont jamais été condamnés pour leurs activités mafieuses, notamment trafic d’armes, trafic de drogue et extorsion de fond sous couvert d’impôt révolutionnaire appelé « Kampanya ».
Et ces mères alors ?
Que dire des médias occidentaux si prompts d’habitude à rapporter les moindres nouvelles de « la cause kurde » et si indifférents à l’égard de ces mères kurdes qui réclament le retour de leurs enfants enrôlés dans le pkk. Pourquoi les médias occidentaux sont aveugles alors que depuis plusieurs mois elles essayent de se faire entendre devant le bâtiment du Hdp ? Ce Hdp qui se dit parti pro-kurde mais qui, en réalité, n’est que la branche politique du pkk et dont plusieurs députés ont été pris en flagrant délit pour intelligence avec le pkk.
Turquie terre d’asile pour les kurdes
Rappelons aussi, qu’entre autres, les kurdes opprimés de Syrie et d’Irak ont toujours trouvés une Turquie prête à les accueillir quand cela a été nécessaire. C’est ce qui s’est passé quand Saddam les a gazé en Irak et c’est ce qui se passe depuis le début du conflit en Syrie.
Murat Büyük