Le chef du du Gouvernement d’Union Nationale (GNA), Fayez Al Sarraj, a souligné, samedi, l’importance de reprendre le processus politique en Libye sur des bases claires où il n’y aura pas de place pour les auteurs de crimes dans le pays.
Le gouvernement a réaffirmé l’importance de reprendre le processus politique sans la participation des personnes impliquées dans des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité en Libye qui feront l’objet de poursuites judiciaires à l’avenir.
L’objectif est de tenir de nouvelles élections législatives et présidentielles pour atteindre une phase politique stable conformément à la Constitution convenue par les Libyens.
Le nouveau gouvernement alors aura pour but de reprendre la production et des exportations du pétrole qui constitue une priorité afin de relancer l’économie et répondre aux besoins du peuple.
Vendredi, le GNA a donc appelé à un cessez-le-feu et a ordonné à l’armée de cesser toutes les opérations de combat. Pour sa part, Aguila Saleh, président du parlement libyen de Tobrouk (pro-Khalifa Haftar), a par principe accepté et appelé toutes les parties à un cessez-le-feu immédiat.
Haftar exclu du processus politique en Libye
Furieux qu’implicitement, criminel de guerre visait sa personne Haftar envoie son porte parole pour donner son opinion.
Dans la nuit de dimanche à lundi, Ahmad Al-Mismari à réagi ainsi en déclarant :
«C’est du marketing médiatique. (…) La vérité (ce qui compte) , c’est ce qui se passe sur le terrain».
Puis dans un délire complotiste il a poursuivi:
«Les forces pro-GNA ont l’intention d’attaquer nos unités à Syrte et à Joufra puis avanceront vers la zone du Croissant pétrolier».
«Au cours des 24 dernières heures, nous avons observé des navires et des frégates turcs avancer vers Syrte (…) Nous riposterons à tout acte hostile».
Et donc moins de 48 heures après l’annonce d’un cessez-le-feu par le (GNA) gouvernement d’accord national et la Chambre des représentants de Tobrouk, les forces de Haftar violent celui-ci et coupent le réseau de communication de Syrte et déploient leurs combattants dans la ville.
FTU