Alexander Lukashenko président de la Biélorussie demande à Emmanuel Macron et à Mike Pompeo de s’occuper des affaires de leur propre pays et a rejeté la médiation française.
En effet, vendredi, le président biélorusse a rejeté l’offre de la France de servir de médiateur entre le gouvernement et l’opposition à la suite de manifestation contre son élection, suggérant à Macron de s’occuper des problèmes intérieurs de son pays.
Lors d’un rassemblement à Minsk, Alexander Lukashenko a déclaré :
« Le président français Emmanuel Macron veut arbitrer les négociations en Biélorussie. Permettez-moi d’abord de venir en France pour être le médiateur entre les gilets jaunes et Macron »
De son côté, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo en a eu également pour son grade. Comme pour le président français, Alexander Lukashenko lui a suggéré d’abord de «régler leurs propres problèmes».
Il a également affirmé qu’il n’était pas dupe et qu’il était au courant que certaines manifestations en Biélorussie avaient été orchestrées depuis l’étranger pour créer une zone tampon entre la Russie et le reste de l’Europe, composée des trois États baltes, de la Biélorussie et de l’Ukraine. Il a ajouté que la Biélorussie était « le dernier rempart empêchant l’achèvement de leur projet » .
« Les États-Unis planifient et le dirigent, tandis que les Européens jouent le jeu », a-t-il déclaré.
Il a ajouté de façon énigmatique «lorsqu’il y des troubles et que les chars commencent à être déplacé que des avions volent, ce n’est pas anodin » .
La situation en Biélorussie a suscité de profondes inquiétudes dans toute l’Europe, les dirigeants « exigeant » que Loukachenko lance un dialogue avec l’opposition. L’Europe considère le président biélorusse comme le dernier dictateur d’Europe.
Le président biélorusse, au pouvoir depuis vingt-six ans, fait face à une contestation d’une ampleur inouïe.
FTU