Le ministère turc des Affaires étrangères a partagé tard lundi soir une carte montrant la zone où navire de recherche sismique « Oruç Reis » va réaliser ses activités en mer, dans les frontières de ses eaux territoriales communiquée aux Nations Unies, et sa zone économique exclusive (ZEE) en Méditerranée orientale.
« L’Oruç Reis a ainsi lancé aujourd’hui son activité de prospection offshore dans le plateau continental turc déclaré à l’ONU », a déclaré, sur Twitter, Cagatay Erciyes, un haut responsable du ministère turc des Affaires étrangères, en y ajoutant une carte montrant la zone concernée.
Le diplomate turc a également dénoncé les revendications maximalistes de la Grèce dans la région, « sources de tensions ».
Erciyes a déclaré que la Grèce crée des problèmes à cause d’une île grecque de 10 kilomètres carrés, nommée Kastellorizo, à 2 kilomètres de la Turquie mais à 580 kilomètres de la Grèce.
Source de tensions
« La Grèce revendique 40 000 km2 de zone de juridiction maritime en raison de cette petite île et tente d’arrêter Oruç Reis et de bloquer la Turquie en Méditerranée orientale », a-t-il expliqué.
« Cette affirmation maximaliste n’est donc pas compatible avec le droit international. Elle est contraire au principe d’équité. Pourtant, la Grèce demande à l’Union Européenne et aux États-Unis de soutenir cette affirmation et de faire pression sur la Turquie pour qu’elle cesse ses activités offshore légitimes. Ce n’est ni acceptable ni raisonnable », a-t-il dénoncé.
Erciyes a souligné que ces pays devraient plutôt demander à la Grèce d’arrêter ses revendications injustes, inéquitables et absurdes.
« C’est la Grèce, et non la Turquie, qui crée des tensions dans la région en raison de ces revendications maximalistes ».
Cagatay Erciyes
Erciyes, dans son message Twitter, a également partagé des informations sur les zones de juridiction maritime et sur la manière dont elles devraient être délimitées sur la base du principe d’équité.
Rédaction avec Anadolu Agency