COJEP International (Conseil pour la Jeunesse, l’Egalité et la Paix) a fermement dénoncé l’attitude des dirigeants africains qui ont approuvé le projet de vaccin aux enfants africains contre le Coronavirus.
Cette position a été exprimée par l’ONG dans un communiqué publié mardi et co-signé par Ali Gedikoglu, Président de COJEP International et Georges Kalonji, Coordinateur COJEP Afrique.
Le COJEP rappelle que les chiffres démontrent clairement que le continent africain est celui qui a été le moins affecté par la pandémie. Il s’étonne de ce fait que les dirigeants africains aient approuvé le vaccin mondial anti coronavirus.
« Contre toute attente, en date du 04 Juin 2020, il a été organisé un sommet mondial par téléconférence sous l’égide du Premier Ministre Britannique Monsieur Boris Johnson. A l’issue de cette réunion les dirigeants africains ayant participé à cette conférence ont approuvés à l’unanimité le vaccin mondial contre le coronavirus initié par Bill Gates responsable de l’Alliance GAVI fondée depuis 1999 », déplore l’ONG.
Ce vaccin, méconnu des scientifiques africains vise à vacciner 300 millions d’enfants du tiers-monde pendant 3 ans en raison de 100 millions d’enfants par an. Cela est malencontreusement venu », explique le communiqué. D’autant que « la liste des pays les plus touchés ne contient pas les pays dits du tiers-monde, leurs enfants ont démontré une capacité de résistance et d’immunisation contre le Coronavirus », souligne encore le COJEP.
Le vaccin du coronavirus doit se faire dans les pays les plus touchés
L’ONG estime à cet effet que l’expérimentation dudit vaccin devait plutôt se faire chez les enfants des pays les plus touchés compte tenu du taux de mortalité très élevé dû à la Covid-19.
« Viser l’Afrique alors qu’aucune nécessité n’est indiquée ne peut que soulever des interrogations » note la même source. Par ailleurs, COJEP Afrique dénonce avec fermeté l’attitude des dirigeants africains qui ont approuvé ce projet sans au préalable demander à l’OMS de leur fournir les rapports des phases expérimentales dans les pays les plus touchés.
« Pour éviter que la population jeune d’Afrique s’expose à des conséquences futures suites à ce vaccin, COJEP Afrique propose que l’OMS puisse associer la Société Civile africaine qui regorge d’experts scientifiques africains. Ils auront ainsi comme tâches de mener, d’une part, des recherches sur un vaccin contre la coronavirus adapté aux conditions environnementales et climatiques africaines et d’autres part associer les recherches menées déjà par d’autres scientifiques pour un vaccin universel et compatible à tous ».
COJEP Afrique souhaite, enfin, « la mise en place, dans un bref délai, d’un cadre régional de concertation avec l’OMS et toutes les institutions internationales en vue d’approfondir la réflexion sur la problématique du vaccin contre la Covid-19 en Afrique ».
Plusieurs voix dans le monde s’étaient déjà élevées pour dénoncer les déclarations des deux médecins français qui préconisaient d’effectuer des tests de vaccins et d’éventuels traitements contre le Covid-19 en Afrique.