Juan Guaido a déclaré dimanche sur tweeter « Demain (Lundi) je demanderai à l’Assemblée nationale de déclarer l’état d’urgence. Nous ne pouvons pas laisser notre peuple seul ». La déclaration aurait pour but de demander aux États-Unis une intervention étrangère. Si la Russie menace qu’il ne laissera pas seul le Venezuela face à une intervention des États-Unis, l’armée ou les armées pourraient être plus malicieuses.
La première option serait une demande de résolution des États-Unis devant le Conseil de sécurité des Nations unies, qui serait validé par les pays suiveurs comme ceux d’Europe et d’Amérique latine. L’autre solution serait des milices ou Armées Privées comme Blackwater ou encore Sons of Liberty International (SOLI).
Matthew Vandyke a tweeté le 24 janvier 2019 : « Sons of Liberty International (#SOLI) a publié une déclaration sur la lutte visant à retirer le pouvoir du régime #Maduro au #Venezuela. Tout en espérant une transition pacifique du pouvoir, nous sommes prêts à fournir une assistance aux forces luttant pour la liberté au Venezuela. »
Sons of Liberty International (#SOLI) has issued a statement on the struggle to remove the #Maduro regime from power in #Venezuela. While we hope for a peaceful transition of power, we are prepared to provide assistance to forces fighting for freedom in Venezuela. https://t.co/goRszeBsqZ
— Matthew VanDyke (@Matt_VanDyke) January 24, 2019
Le 9 mars 2019 il publiait une photo de la mort de Kadhafi et des images de Maduro laissant penser le même destin avec la phrase « la historia se reparaître » (L’histoire se répète).
La historia se repetirá. #Gaddafi #Maduro #Venezuela pic.twitter.com/i0xGeMJ1aE
— Matthew VanDyke (@Matt_VanDyke) March 5, 2019
VanDyke en Lybie :
Matthew Vandyke n’est pas étranger à la Libye, en effet vétéran de la Révolution libyenne, ancien prisonnier de guerre, fondateur de Sons of Liberty International, analyste en sécurité internationale, commentateur dans les médias, orateur public du blogueur Huffington Post et cinéaste et écrivain primé, Matthew VanDyke a une facinassion pour les guerres. Il a combattu pendant la guerre civile libyenne de 2011 afin de renverser Mouammar Kadhafi. Comme BHL il a ensuite réalisé le film documentaire sur la Syrie, Pas Anymore: une histoire de révolution, et a fondé le premier cabinet de sous-traitance militaire à fonctionner sur « un modèle à but non lucratif ».
VanDyke s’est rendu à Ra’s Lanuf, où il a rencontré le commandant de la brigade Ali Hassan al-Jaber, qui leur a permis de s’enrôler dans l’armée de libération nationale.
VanDyke en Syrie :
VanDyke s’est rendu à Ra’s Lanuf, où il a rencontré le commandant de la brigade Ali Hassan al jaber, qui leur a permis de s’enrôler dans l’Armée de Libération Nationale.
VanDyke est resté sur les lignes de front ou à proximité, alors que les rebelles passaient de Harawa à Syrte. Lors de la bataille de Syrte, il participa à des combats sur le front est, notamment près de Jazeera, de l’hôtel Syrte, de l’Université Syrte, de Dubaï Street et du complexe d’appartements Emirates, ainsi que lors d’autres combats. Pendant ce temps, VanDyke a utilisé diverses armes au combat et a joué divers rôles, mais était principalement un tireur D. Shk (Dushka). Lorsqu’ils n’étaient pas au combat, VanDyke et son frère d’armes Fonas faisaient souvent des tournées sur le champ de bataille du coté de Syrte.
Le site de SOLI présente l’entreprise comme étant une sous-traitance en sécurité à opérer sur un modèle commercial sans but lucratif. Le site déclare que SOLI fournit des services de conseil et de formation en matière de sécurité gratuite aux populations vulnérables pour leur permettre de se défendre contre les groupes terroristes et insurgés. Le personnel dévoué, les bénévoles et les bailleurs de fonds de SOLI estiment que toutes les personnes ont le droit de se défendre et jouissent de la liberté, quelles que soient leurs conditions financières, et s’efforcent de créer un monde dans lequel les innocents sont protégés.
Les États-Unis seul ou avec un groupe de pays ayant l’aval de de l’Onu ou encore des armées privées comme Blackwater ou SOLI sont qu’une intervention militaire semble inévitable. Aujourd’hui la question n’est pas de savoir si celle-ci va avoir lieu mais quand aura-t-elle lieu ? La Chine et la Russie laisseront ils les États-Unis manipulé l’option publique et les médias dans leurs soifs de contrôler le pétrole vénézuélien en y laissant la gestion à des entreprises américaines ?