La Turquie ne peut pas accepter que les Etats-Unis protègent les terroristes du YPG, a déclaré Erdoğan
Les propos du conseiller à la Sécurité nationale du président américain Donald Trump, John Bolton, concernant les Unités de protection du peuple (YPG) branche syrienne du PKK sont inacceptables et la Turquie ne peut accepter la condition des États-Unis de protéger les terroristes du YPG, a déclaré mardi le président Recep Tayyip Erdoğan.
Erdoğan a réaffirmé la détermination de la Turquie à éliminer les terroristes de la Syrie après le départ des forces américaines du pays.
Erdoğan a déclaré :
« Les YPG ne peuvent pas représenter les Kurdes. La Turquie ne peut accepter la condition des États-Unis d’assurer la sécurité des terroristes des YPG en Syrie.»
Erdoğan a souligné que l’assimilation des YPG aux Kurdes n’était pas logique. Il a souligné que la Turquie ne ciblait pas l’appartenance ethnique, mais le terrorisme, quels que soient leurs antécédents.
Si la Turquie avait pour cible les Kurdes il y en 20 millions en Turquie, et presque 1 million parmi les 4 millions de réfugiés que le pays a accueillis.
Erdoğan a déclaré :
« Nous distinguons les terroristes et les innocents en regardant qui détient les armes et qui ils ciblent, les actions qu’ils effectuent, le sang qu’ils ont versé et les oppressions qu’ils ont commise.»
Bolton a déclaré dimanche que le retrait de l’armée américaine du nord-est de la Syrie était subordonné à la défaite des vestiges du groupe terroriste Daesh et à la Turquie assurant la sécurité des combattants alliés aux États-Unis, les forces démocratiques syriennes (SDF), dominées par les terroristes du YPG.
John Bolton quitte la Turquie sans rencontré Erdoğan
Le conseiller à la sécurité nationale du président américain Donald Trump, John Bolton a quitter Ankara après que le président Recep Tayyip Erdoğan est refusé sa demande de rencontre.
Erdoğan a déclaré aux journalistes que le conseiller présidentiel Ibrahim Kalın était l’homologue turc de Bolton. Que, les deux hommes ont tenu mardi une réunion sur la Syrie au complexe présidentiel à Ankara. Le président a déclaré que son emploi du temps chargé l’empêchait de rencontrer le conseiller de Trump, mais que si cela avait été nécessaire, ils se seraient rencontrés.
FTU