La France maintiendra sa participation dans la coalition syrienne combattant le groupe terroriste Daesh en Syrie, a annoncé la ministre des affaires européennes, Nathalie Loiseau, jeudi après que le président américain Donald Trump ait surpris les alliés de Washington en ordonnant le retour des troupes américaines à Washington.
Nathalie Loiseau a déclaré :
« Pour l’instant, bien sûr, nous restons en Syrie.»
« La lutte contre le terrorisme n’est pas terminée. »
Elle poursuit :
« Il est vrai que la coalition a fait des progrès significatifs en Syrie, mais cette lutte se poursuit et nous la poursuivrons. »
La France a placé des avions de combat en Jordanie et de l’artillerie le long de la frontière syrienne en Irak dans le cadre de la coalition dirigée par les États-Unis, ainsi qu’entre 150 à 200 membres des forces spéciales sur le terrain.
Mercredi, Trump a déclaré sur Twitter que « nous avons gagné contre Daesh », et qu’il était temps de ramener les quelque 2 000 soldats américains.
La France va donc se retrouver isolée en pleins milieux de la bataille entre la Turquie et les terroristes du Yekîneyên Parastina Gel (YPG), branche syrienne du Partiya Karkerên Kurdistan (PKK). Les soldats Français ne pourront pas tirer sur les membres du YPG puisque le président de la République Emmanuel Macron avait reçu jeudi 29 mars 2018, une délégation du YPG, les considérant comme des alliés de la France.
De l’autre côté les troupes françaises ne pourront pas non plus entrer dans la bataille contre la Turquie, un allié de l’OTAN. La France aura aussi du mal à protéger ses propres troupes au sol puisque 90% des frappes de la coalition internationale étaient effectuées par les États-Unis. Aujourd’hui il est clair que c’est la coalition Russie-Turquie-Iran qui mène la danse en Syrie. Si Macron décide de retirer les troupes au sol la France va passer encore une fois pour l’éternel suiveur et s’il ne les retire pas il va mettre en danger les soldats français.
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FTU