Le président turc a annoncé, mercredi, le lancement « dans les prochains jours » d’une offensive contre les territoires tenue par les terroristes du YPG (Yekîneyên Parastina Gelet) leurs alliés dans le nord du pays
Ce serait la troisième offensive lancée par la Turquie en Syrie, où elle est déjà intervenue en 2016 et début 2018 pour repousser de sa frontière Daesh et les terroristes du YPG branche syrienne du PKK (Partiya Karkerên Kurdistan).
Ankara refuse que les terroristes du YPG occupent la région du nord de la Syrie, région allant de la rive Est de l’Euphrate jusqu’à la frontière Irakienne.
Erdogan a déclaré :
«Il est venu le temps de réaliser notre intention d’en finir avec les terroristes à l’est de l’Euphrate. Dans les jours à venir, une opération y sera lancée, dont nous avons informé les États-Unis. Nous souhaitons vivement rendre la paix et la tranquillité aux habitants de l’est de l’Euphrate, comme nous l’avons déjà fait dans d’autres régions de la Syrie. Nous ne nous sommes jamais opposés aux États-Unis et à leurs militaires, ils sont toujours des partenaires stratégiques pour nous. Nos différends sur la Syrie ne doivent pas empêcher le développement de nos relations»
« Notre objectif, ce ne sont pas les soldats américains, mais les membres de l’organisation terroriste active dans cette région. »
Le capitaine Sean Robertson, un porte-parole du Pentagone a souligné :
«Une action militaire unilatérale (…) dans une zone où du personnel américain pourrait être présent, est très inquiétante ». « Nous considérerions une telle action comme inacceptable ».
Washington protège les terroristes
Washington a annoncé Mardi, en dépit de la ferme opposition d’Ankara, l’installation de « postes d’observation » censés empêcher toute altercation entre l’armée turque et les YPG.
Erdogan s’est emporté :
« Il est évident que l’objectif des radars et des postes d’observations installés par les États-Unis n’est pas de protéger notre pays des terroristes, mais de protéger les terroristes de la Turquie.»
Dans notre article du 20 octobre 2017, « la ville de Raqqa libérée des terroristes? Pas si sûr » nous vous apportions comme beaucoup d’autres médias qu’après la fuite de Daesh de Raqqa les YPG avaient brandi un immense poster à l’effigie Abdullah Öcalan, leader du PKK montrant ainsi leur allégeance au terrorisme. L’Occident continue malgré tous à faire les « singes de la sagesse », « je ne voie rien, je n’entends rien et je n’en parle pas».
FTU