Samedi 14 juillet, les manifestants d’extrême droite qui exigent la libération du fondateur de l’EDL, Tommy Robinson, ont provoqué le chaos dans le centre de Londres après avoir bloqué un bus conduit par une femme en foulard. Des dizaines de manifestants, dont certains buvaient, ont empêché le véhicule de se déplacer à Trafalgar Square avant que les passagers soient évacués.
Le groupe a brandi les affiches de «Britain Loves Trump» sur le pare-brise du véhicule. Le point culminant est apparus quand les manifestants ont failli se battre entre eux alors que certains exigeaient que le bus soit laissé passer tandis que d’autres lui faisaient obstacle.
La police était présente tout au long de l’incident mais n’a pas n’est pas intervenu avant l’arrivée des renforts. Un officier de liaison a déclaré ne pas vouloir aggraver la situation.
La conductrice du bus est apparue imperturbable tout au long de l’incident. Elle demandait juste poliment aux manifestants de la laisser passer. Elle a été autorisée à rouler après environ 30 minutes suite à la police qui a finalement décidé de dégager la route.
Douze personnes ont été arrêtées au cours de la journée pour une série d’infractions à l’ordre public, bien qu’il soit difficile de savoir si elles étaient liées au blocus des bus.
Plus tôt dans Whitehall, des chants islamophobes et des acclamations pro-Trump ont été entendus alors qu’une série de conférenciers parlaient des rassemblements combinés «Free Tommy Robinson» et «Welcome Donald Trump ».
Un cochon gonflable avec un masque du maire de Londres attaché à Sadiq Khan à été brandi par la foule. M. Khan de confession musulmane s’est souvent opposé à M. Trump.
Fatih Tufekci