Dans la capitale Ankara, mardi, S’adressant à une réunion du Parti au pouvoir mardi, Erdogan a qualifié de « méprisable » le groupe qui inclut l’acteur Gérard Depardieu, le chanteur Charles Aznavour et l’ancien président Nicolas Sarkozy et les a accusés d’attaquer des écritures sacrées pour les musulmans.
Le groupe a signé un manifeste qui a été publié dans le journal Le Parisien le mois dernier. La déclaration exhortait les musulmans à dénoncer certaines références afin que;
« aucun croyant ne puisse se référer à un texte sacré pour commettre un crime ».
Erdogan sur une proposition française de suppression de certains versets coraniques, déclare;
« nous, nous ne nous abaisserons pas au niveau des critiques français sur l’islam en attaquant leurs valeurs sacrées. » « Ils (les 300) ne connaissent manifestement rien au Coran. »
Erdogan a suggéré que d’autres livres saints avaient des références controversées, en disant:
« s’ils les avaient lu, ils demanderaient probablement que la Bible soit interdite mais ils n’ont pas de telles préoccupations. »
La Turquie a plusieurs fois mis en garde les pays occidentaux contre les approches antireligieuses, la xénophobie et le fascisme, à déclarer Erdoğan.
Erdogan poursuit;
« nous ne nous abaisserons pas à votre niveau et n’attaquerons pas vos saintes valeurs pendant que vous attaquez les nôtres, mais nous vous minerons. »
Le président a déclaré que les soi-disant préoccupations concernant l’authenticité des textes du Coran étaient des signes d’islamophobie, de racisme et de xénophobie. Comment des prétendus musulmans ou imams comme Chalgoumi peuvent être cosignataire de ce manifeste.
S’exprimant à Ankara pour la cérémonie d’inauguration de 250 bâtiments historiques de waqfs islamiques, le Premier ministre Binali Yıldırım a déclaré;
« la déclaration publiée par les 300 personnes signataires impertinentes en France est un manifeste de l’ignorance. »
Yıldırım ajoute;
« les soi-disant intellectuels français ont affirmé que notre livre sacré permet la violence, une action qui est une provocation déshonorante. »
Le 21 avril, 300 éminentes personnalités françaises, dont l’ancien président Nicolas Sarkozy et l’ancien Premier ministre Manuel Valls, a signé une pétition exigeant que certaines parties du Coran, qui, selon eux, contiennent des références antisémites et de violence, soient supprimées.
Ramazan.C