Donald Trump pour sa décision de mener des frappes contre la Syrie n’a pas demandé l’approbation du Congrès. Emmanuel Macron a lancé l’opération sans accord européen et sans vote du Parlement français. Theresa May de mener l’attaque en Syrie sans consulter le Parlement, rompant avec un usage en vigueur depuis l’intervention en Irak en 2003, qui a laissé de profonds stigmates dans le pays.
L’opération a été lancée sans l’aval des Nations unies, et donc au mépris du droit international. Selon les règles de l’ONU, il y a trois possibilités pour justifier une attaque de ce type :
- Que l’opération soit menée sur demande du pays où elle doit se dérouler (le pouvoir d’Assad représentant la Syrie à l’ONU, ce n’est évidemment pas le cas)
- Qu’il y ait un mandat des Nations unies (ce n’est pas non plus le cas)
- Que la légitime défense soit invoquée sur la base de l’article 51 de la charte des Nations unies, ce qui n’est là encore pas le cas.
Trois projets de résolution visant à enquêter sur le recours aux armes chimiques en Syrie, un américain, deux russes ont été rejetés.
- Moscou a opposé son veto au Conseil de sécurité de l’ONU au projet américain visant à créer un mécanisme d’enquête indépendant sur le recours aux armes chimiques en Syrie.
- Deux textes concurrents présentés par les Russes n’ont pas réuni suffisamment de voix pour être adoptés.
*Le premier projet russe prévoyait que les enquêteurs rendent leurs conclusions au Conseil de sécurité, qui se serait chargé ensuite d’établir les responsabilités.
*Le second, visait à soutenir une enquête à Douma en Syrie de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).
Les enquêteurs de l’OIAC sont arrivé en Syrie mais il était déjà trop tard l’opération punitive eut déjà commencé tôt à 03h42. En réalité le résultat des enquêteurs n’avait aucune importance, la coalition anti-Assad avait décidé de frapper coûte que coûte.
Après l’attaque, tel un enfant Trump jubile ;
« Une frappe exécutée parfaitement la nuit dernière. Merci à la France et au Royaume-Uni pour leur sagesse et la puissance de leur excellente armée. Le résultat n’aurait pas pu être meilleur. Mission accomplie! »
Le réel but de cette attaque étaient le tester des armes de la coalition anti-Assad et le système antimissiles russe.
Trump avait promis d’envoyer ses missiles «beaux, nouveaux et intelligents». Or, la frappe sur la Syrie a démontré que les systèmes de DCA soviétiques pouvaient les intercepter, soulignent le politicien russe Sergey Mironov.
L’attaque aux missiles contre la Syrie n’a pas abouti au résultat désiré par Washington. Loin de là, elle a fait la publicité des anciens systèmes de défense antiaérienne russes, est persuadée Sergey Mironov, leader de la fraction parlementaire du parti Russie juste.
Sergueï Mironov déclare ;
« Le monde a vu l’impuissance de la machine de guerre américaine. Trump voulait jouer de ses muscles mais, en fin de compte, a fait la publicité à la fois des anciens systèmes de défense antiaérienne soviétiques que des nouveaux produits de l’industrie de défense russe. »
Mironov ajoute que les missiles américains n’étaient pas si «intelligents que ça » vus qu’elles n’ont pas percé le bouclier syrien.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France dans la nuit du 13 au 14 avril contre la Syrie ont tiré 103 missiles sur la Syrie, 71 ont été interceptés par la DCA syrienne. Dans ce cas comment «le résultat n’aurait pas pu être meilleur » si 70% des missiles n’ont pas atteint leurs cibles ?
Attaque symbolique ?
L’attaque de la coalition anti-Assad n’était que symbolique, Trump ne devait pas perdre la face après tous les tweets menaçants, et Emmanuel Macron se devait d’intervenir suite à sa fameuse ligne rouge qu’il avait décrétée. Pour Terresa May c’est légèrement différent car la Grande-Bretagne est presque toujours suiveuse des États-Unis.
La coalition anti-Assad a-t-elle vraiment atteint son objectif ?
La France déclare que la Syrie à utiliser du chlore contre les civiles, or pourquoi viser des bases militaires quand ce produit est disponible dans la supérette du coin ? Lors de l’attaque, aucune victime civile ou militaire n’est à déplorer, visible les troupes ont quitté les lieux. Si les militaires ont quitté les lieux, ils ont sans doute eu le temps de déplacer les produits chimiques. En conséquence la coalition a cassé juste du parpaing. S’il y avait du gaz sarin ou du chlore dans les bases il y aurait eu des émanations de ses produits or il n’en est rien. Toujours dans le conditionnel, s’il était resté des militaires et des produits chimiques dans les bases, suite aux missiles et explosions les hommes auraient été intoxiqué comme les civiles dans le présumer attaque contre les civiles de la douma. Dans ce cas la coalition aurait-elle utilisé indirectement utilisé le même procédé reproché à Al Assad.
FTU