Une croissance insolente, une économie fleurissante voilà comment pourrait-on qualifier le dynamisme turc qui fait pâlir ses détracteurs.
La Turquie est un pays en croissance exceptionnelle qui met en œuvre des grands projets et des investissements sur différents secteurs d’activités pour se développer rapidement. De nombreux grands projets sont déjà achevés tels que le réseau routier, la ligne de train à grande vitesse, le pont « Osmangazi », le 3ème pont d’Istanbul « Yavuz Sultan Selim » et « l’Eurasia tunnel ».
En 2017 la Turquie est à la première puissance économique du Moyen-Orient devant l’Arabie saoudite et l’Iran, la 7ème puissance économique d’Europe et la 13ème puissance économique mondiale. La croissance record de 11,1% au troisième trimestre 2017 fait de la Turquie l’économie qui croît le plus vite aux mondes et cloue le bec de ses détracteurs.
Malgré la bonne santé et le dynamisme turc vous trouvez de nombreux articles expliquant la fragilité ou la surchauffe de l’économie d’Ankara.
Exemples de prévision erronées des détracteurs de la Turquie :
- L’économie turque ne fait plus rêver (France Culture), 24/01/2017
- La Turquie frise la surchauffe (Challenge), 21/01/2018
- L’économie turque fonce dans le mur (Capital), 27/02/2018
- L’euphorie trompeuse de l’économie turque (Les Échos), 03/04/2018
La croissance 2017 a été de 7,4%, supérieur à celui de la Chine, de l’Inde et plus que tous les pays asiatiques. Rien ne semble enrayer la progression de l’activité ni la profonde détérioration des relations avec l’Union européenne, ni la guerre qui ravage la Syrie voisine, ni les actions terroristes des différents groupes PKK/YPG/DAESH.
La Turquie a fait face à de nombreux obstacles tels que le coup d’État raté fomenté par le groupe terroriste de Fetullah Gulen dit FETO qui a visé également le président de la république, Recep Tayyip Erdoğan, le 15 juillet 2016. Cette tentative de putsch a causé la mort de 265 innocents. La Turquie a dû aussi se relever après la grave crise de l’avion de chasse russes abattus à la frontière syrienne causant un embargo des autorités russes et une désertions des touristes qui ont boudé les stations balnéaires du pays. Durant cette période la croissance a été de 2.9% alors qu’en 2015 elle avait été de 6%.
La popularité du président Recep Tayyip Erdoğan depuis l’arrivée au pouvoir de son parti (AKP) en 2002 est largement fondées sur l’efficacité de ses politiques économiques qui a permis de redresser l’économie après la crise 1999-2000.
Un grand pays, des projets pharaoniques que le président présente comme le Néo-Ottomanisme (une aura, sur les anciens territoires de l’Empire Ottoman, d’antan). La Turquie sort de 80 années d’amnésie, elle est motivée par une soif de réussite et de reconnaissance visant à être dans la liste des 10 plus grands pays sur le plan économique et militaire.
Pour le 100e anniversaire de la République de Turquie en 2023, Ankara voit les choses en grand, en très grand. La Turquie s’est fixée des objectifs ambitieux. Il existe de nombreux projets en cours ou sur le point d’être achevés tandis que d’autres démarrent à travers tout le pays
Liste non exhaustive de projets de la république turque
- 3 ème aéroport d’Istanbul qui sera le plus grand du monde
- pont de Çanakkale 1915
- centrale nucléaire d’Akkuyu
- tunnel d’Istanbul à trois étages
- Tanap, projet de Gazoduc de gaz naturel trans Anatolien
- avion de combat de 5e génération turc le ( TF-X Et Anka )
- les chars militaires Altay Et Fırtına
- Marmararay le premier tunnel sous le Bosphore pour relier l’Asie et l’Europe.
- raffinerie Star greenfield
- campus de santé d’Ankara Bilkent
- Adana : projets de campus intégré de santé.
- l’autoroute Gebze-Izmir, le plus grand projet d’infrastructure jamais réalisé dans l’histoire de la Turquie
La Turquie en quelques chiffres :
- le salaire minimum 442,89€ par mois (juillet 2017)
- le taux de chômage est de 10,5% (octobre 2017)
Nul doute que la Turquie accomplira ses objectifs avec une population jeune et dynamique rendez-vous et prit en 2023.
Auteur: Osman Demir