L’armée française dispose de cinq bases militaires dans le nord de la Syrie, dans les régions sous occupation de l’organisation terroriste Yekîneyên Parastina Gel / Partiya Karkerên Kurdistan (YPG/PKK).
Le 9 juin 2016, l’Agence de presse française (AFP) avait rapporté, se basant sur le Ministère de la Défense, que le Commandement des Opérations Spéciales (COS) est en mission dans le Nord de la Syrie, dans les régions contrôlées par le YPG/PKK.
Les plus de 70 militaires membres des forces spéciales françaises sont présents en Syrie, sous l’égide de la Coalition internationale anti-Daech, à Ayn el Arab (Kobané) dans le Nord de la Syrie, au Mont Mashtnour (Sud) dans le district Sirrin, dans le village d’Ayn Isa et, enfin, dans l’usine française de fabrication de ciment, Lafarge, dans le village de Harb Ishq.
En 2010, la société française de construction Lafarge a ouvert une usine de fabrication de ciment, dans le Nord de la Syrie.
Il a été établit que la société Lafarge a soudoyé, dès la deuxième année de la guerre civile, l’organisation terroriste Daech et ce pendant un an et demi afin de pouvoir maintenir son activité dans la région.
La société qui avait été saisie puis gérée par Daech, a finalement été reprise des mains des terroristes par l’organisation terroriste du YPG/PKK -avec le soutien des États-Unis- qui a commencé à l’utiliser comme base.
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Lors des opérations sur le terrain, les forces françaises collaborent avec le YPG/PKK.
L’armée américaine a intégré dans son secteur l’usine française de fabrication de ciment lorsqu’elle a procédé à la construction de sa base aérienne militaire, à Harb Ishq.
La base qui se trouve sous le contrôle des troupes américaines, dans le cadre de la coalition, accueille également les soldats français.
À Raqqa, plus de 30 soldats français coopèrent avec le YPG/PKK.
Raqqa où les terroristes avaient brandit un drapeau géant à l’effigie d’ Abdullah Öclan leader du PKK.
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Hormis les membres du COS présents depuis deux ans sur le terrain et qui coopèrent avec le groupe terroriste, se trouvent également sur le territoire syrien des troupes françaises issues du 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (1er RPIMa) rattaché à l’armée de terre, et les aviateurs du commando parachutiste de l’air n° 10 (CPA 10) rattaché à l’armée de l’air.
Bien que ces forces semblent, selon les rapports, positionnées en Iraq, il s’avère qu’elles se rendent souvent dans le nord de la Syrie à travers le passage frontalier de Simelka.
Les entrées et sorties de ces derniers sur le territoire syrien, en provenance d’Irak, ont augmentés au cours des trois derniers jours, ont rapporté des sources locales.
Le président français, Emmanuel Macron, a rencontré, jeudi 29 mars à Paris, les leaders du groupe terroriste YPG/PKK, qui a récemment adopté l’appellation de « Forces Démocratiques Syriennes » (FDS).
La presse française avait annoncé, au regard des déclarations des terroristes, que l’administration française enverrait des troupes à Manbij, en guise de soutien à l’organisation.
La présidence française a également déclaré que « la France et la communauté internationale peuvent agir en médiateurs afin d’instaurer un dialogue entre le FDS et la Turquie ».
Or, le Président Recep Tayyip Erdogan a fermement réagit affirmant qu’une telle déclaration, si réellement prononcée, « dépasse les limites de celui qui l’a faite ».
La France qui autorise les militants du YPG/PKK à manifester dans toute la France avait même installé, à Paris une plaque commémorative en l’honneur de trois membres du PKK, Robjîn-Fidan Dogan, Leyla Saylemez et Sakine Cansiz la co-fodatrice du groupe terroriste.
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Sources: AA
FTU