La Turquie devrait se classer deuxième parmi les 34 membres de l’OCDE. Les chiffres pour l’année ainsi que celui du quatrième trimestre 2017, devant être annoncés aujourd’hui. Pour la seconde place la Turquie devra confirmer la croissance attendue de plus de 7% pour 2017
La Turquie deviendra la deuxième de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) si les pays réalisent leur croissance prévue pour 2017, dépassant ainsi le moteur de production du monde, la Chine.
L’institution statistique nationale (Turk Stat) annoncera les chiffres de croissance de l’économie turque pour l’année dernière aujourd’hui. Parallèlement aux chiffres de croissance, les chiffres du PIB par habitant seront également publiés.
Selon les informations compilées par TurkStat et l’OCDE, l’économie turque a progressé de 5,3% au premier trimestre de 2017, de 5,4% au deuxième trimestre et de 11,1% au troisième trimestre.
Compte tenu des chiffres, il est prévu que la performance au cours du dernier trimestre se poursuive. En ce sens, les économistes qui ont participé à une enquête sur les attentes s’attendent à ce que le PIB ait augmenté de 7,1% au dernier trimestre de 2017 et de 7,3% pour l’ensemble de l’année.
Si ces attentes sont correctes, la Turquie se classerait deuxième parmi les 34 membres de l’OCDE après l’Irlande, surperformant même la Chine.
Orkun Gödek, stratège du groupe Denizbank Investment Services groupe, a déclaré que l’année 2017 restera dans les mémoires après une longue pause suite à la crise financière mondiale.
Gödek a expliqué que l’environnement de croissance mondiale s’améliore lorsque le taux d’utilisation des capacités se répand et que l’indice des directeurs d’achat (PMI) et les données de production industrielle sont soutenus par la dynamique de la consommation intérieure.
Le directeur de la recherche économique de VakıfBank, Cem Eroğlu, a déclaré qu’il s’attendait à une croissance de 7,2% pour l’année 2017.
Erdoğlu a cité des déclarations récentes des autorités qui indiquent que la croissance annuelle pourrait dépasser 7,2 pour cent.
Eroğlu a indiqué que la croissance en 2017 était principalement soutenue par les dépenses de consommation comme les années précédentes et qu’ils s’attendaient à des perspectives de croissance supérieure pour 2018 en raison des incitations à l’investissement et à l’exportation que le gouvernement devrait annoncer.
Le Premier ministre Binali Yıldırım a déclaré hier lors de la réunion d’introduction du Conseil de coordination pour l’amélioration de l’environnement des investissements (YOİKK) que le gouvernement avait approuvé une nouvelle incitation à l’investissement stratégique de 31,8 milliards de dollars.
FTU