Des manifestants pro-PKK (Partiya Karkerên Kurdistan) ont manifesté dimanche contre l’offensive militaire turque dans le nord de la Syrie, ils se sont confrontés à la police allemande à l’aéroport de Düsseldorf, tandis qu’en Grande-Bretagne, ils ont temporairement fermé deux gares.
Plusieurs personnes en Allemagne ont été blessées lorsque la police a utilisé du gaz poivré contre certains manifestants opposés à l’opération militaire en cours « Rameau d’Olivier » contre les Yekîneyên Parastina Gelé (YPG) dans la région d’Afrin en Syrie. Le YPG est la banche syrienne du PKK en Syrie.
Le rassemblement non autorisé d’environ 150 personnes, l’une des nombreuses manifestations des militants du PKK en Allemagne ce week-end s’est retourné contre eux conduisant à « un certain nombre de personnes souffrant de blessures », a déclaré la police fédérale.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré « purger » les terroristes d’Afrin alors que l’armée turque et l’Armée Syrienne Libre (ASL) sont aux portes de la ville.
En Grande-Bretagne, des manifestants pro-PKK brandissant des drapeaux à l’effigie d’Abdullah Öcalan (Leader du PPK) ont forcé la fermeture de la gare de Manchester Piccadilly et de la gare de King’s Cross à Londres.
Trains arrêtés
Dans la capitale, la police britannique s’est massée à l’entrée de la gare de King’s Cross pour empêcher la foule de marcher vers le hall ou les quais, causant l’interruption du service.
Pendant ce temps, à Manchester, des dizaines de manifestants se sont rendus sur les voies ferrées, obligeant la fermeture de la gare pendant plusieurs heures, ce qui a entraîné l’arrêt des trains et impacté les voyageurs à travers le pays.
Le groupe, a marché et envahi les voies ferrées vers 13h heure dimanche, empêchant les trains d’entrer et de sortir de la gare. La gare a pu ouvrir à nouveau vers 16 heures, les services restant perturbés.
Le surintendant Mark Cleland de la police britannique des transports a déclaré:
« Les personnes impliquées dans les incidents de cet après-midi feront l’objet d’une enquête minutieuse en vue d’être arrêtées et poursuivies. »
Les gouvernements d’Europe fermaient les yeux sur les manifestations du PKK, car les attentats terroristes étaient perpétrés essentiellement en Turquie. L’Europe va-t-elle enfin comprendre qu’il faut lutter contre le terrorisme du PKK et que le fait que cette organisation soit dans la liste des organisations terroriste de l’union européenne n’est pas pour faire joli.
FTU