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La communauté turque exaspérée par les attaques des partisans du PKK

Les membres de l’organisation non gouvernementale COJEP International (Conseil pour la Justice et la Paix), ont adressé des courriers aux différents préfets français, dont celui du Rhône-Alpes dans le sud-est de la France, pour demander l’interdiction de rassemblements de partisans d’organisations terroristes dans les grandes villes de France.

Dans un des courrier, dont Anadolu a pu obtenir une copie, les présidents des antennes locales de l’ONG COJEP International, rappellent aux préfets le discours du Président français, Emmanuel Macron, qui avait affirmé vouloir « une coopération exemplaire sur le terrorisme » (avec la Turquie), et reconnaissait le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) comme étant une organisation terroriste, lors de la visite du Président de la République de Turquie Recep Tayyip Erdogan, le 5 Janvier dernier.

Or, depuis le lancement de l’opération Rameau d’olivier, par la Turquie depuis le 20 janvier –destiné à protéger les frontières turques, éliminer les terroristes du PKK/KCK/PYD-YPG et Daech dans la région d’Afrin-, les partisans du PKK appellent aux rassemblements dans les grandes villes.

Pourtant, ces manifestations ont, à plusieurs reprises, tourné à l’affrontement soit avec des citoyens turcs soit avec les forces de l’ordre comme cela fut le cas à Marseille, dimanche dernier, où la justice française avait condamné sept personnes à de la prison ferme pour violence envers les forces de l’ordre et trouble à l’ordre public. Un des prévenus avait délibérément foncé sur un policier, avec un camion. Le policier a pu l’évité de justesse.

Or ces méthodes sont connues pour être l’oeuvre des terroristes de DEACH. Or, la justice française et les médias n’ont à aucun moment parlé de terrorisme. Pourtant, il s’agit bien d’une attaque terroriste. La France et les autres pays doivent prendre conscience que si les terroristes se fâchent, ils n’hésiteront pas à le faire savoir comme ils ont l’habitude de le faire en Turquie. Après DEACH, la France souhaite-t-il voir des attentats sur son sol à cause de ces terroristes?

« Les sympathisants de ce groupuscule, reconnu officiellement par la Communauté Internationale et l’Union Européenne comme étant une organisation terroriste, lancent des appels sur les réseaux sociaux afin de manifester dans les rues de Lyon. Ces rassemblements engendrent des heurts, des agitations agressives et des altercations d’une violence inacceptable, comme ont pu le constater les forces de l’ordre à maintes reprises. Ces comportements portent atteinte à l’ordre public et ne contribuent en aucun cas, au vivre ensemble dans notre pays », a affirmé, à Anadolu, Ali Gedikoglu, président de l’association COJEP.

Plusieurs membres de la communauté turque n’ont pas hésité à rappeler sur les réseaux sociaux ces attaques.

Les instigateurs de ces lettres insistent «sur le fait qu’il y ait aucun intérêt d’importer des conflits dans notre pays» et demandent aux préfets de prendre des mesures nécessaires afin de traiter les partisans de ces organisations «tel qu’il se doit» et «souhaite l’interdiction de rassemblement pour apologie du terrorisme».

Pour le moment aucun préfet n’a encore réagi à ces appels.

Fatih KARAKAYA
Source AA