Un chandelier géant de 10 mètres de haut a été installé mardi 12 décembre devant la Porte de Brandebourg pour marquer le début de la fête juive de hanoukka. millier de manifestants ont protesté devant l’ambassade des États-Unis contre la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël. Deux drapeaux israéliens ont alors été brûlés aux cris de «mort à Israël» ou «Israël, assassin d’enfants». La police a procédé à une dizaine d’interpellations.
La chancelière Angela Merkel, a fait l’amalgame entre antisionisme et antisémitisme en déclarant;
« Nous refusons toute forme d’antisémitisme, de xénophobie. Rien ne peut justifier de tels actes et pas plus la reconnaissance par certains de Jérusalem comme capitale d’Israël. Nous mettons tout en œuvre pour nous y opposer, avec tous les moyens de l’État de droit »
Dimanche 16 Juillet 2017, Emmanuel Macron recevait le Premier ministre Israélien Benyamin Netanyahou et lui aussi était tout fier devant sont invités en disant; « rien aux messages de haine, (…) à l’antisionisme car il est la forme réinventée de l’antisémitisme ».
Être anti-gouvernement israélien est-il antisémite ? Être Anti israélien est-il antisémite ? Être antijuif est-il antisémite ? Être antisioniste est-il antisémite ?
Mettons un peu d’ordre dans les terminologies.
Depuis 70 ans le terme antisémitisme est utilisé dès qu’on prononce le mot juif. On a fait croire à l’opinion publique, que le terme d’antisémitisme s’appliquait presque exclusivement aux Juifs. En réalité un Juif d’aujourd’hui est aussi sémite qu’un Français est australien.
Il faut ajouter qu’aujourd’hui 95 % des Juifs ne sont pas des descendants d’Hébreux ou de Sémites, mais sont un mélange de Huns et de Turcs. Ils ne sont pas originaires du Jourdain, mais de la Volga, pas de Canaan, mais du Caucase, et n’ont aucun de liens génétiques avec Abraham, Isaac et Jacob, mais avec les Huns, les Ouïgours et les Magyars.
D’après les livres d’histoire, au 8ème siècle, Khagan Boulan, le roi des khazars, se convertit au judaïsme, et avec lui sa cour et une grande partie du peuple. Le judaïsme devient religion d’État. À l’époque le terme exact utilisé était plutôt « talmudiste ». Le roi décréta aussi que les caractères hébreux qu’il avait vus dans le Talmud et dans d’autres documents hébreux, seraient dorénavant adoptés comme l’alphabet du langage khazar.
Au cours des deux siècles qui suivirent, la plupart des khazars se convertirent, et à la fin du 9ème siècle tous les khazars étaient de religion juive. Ce fut Obadiah, un successeur de Bulan, qui renforça le royaume et affermit la religion juive. II invita des savants à s’établir dans son royaume, fonda des synagogues et des écoles. Le peuple fut introduit à la Bible et au Talmud, les khazars utilisaient l’écriture hébraïque. Mais leur langue restait la même.
D’après le très conservateur et très explicite Oxford Universal Dictionary, le mot sémite a été employé pour la première fois en 1875, et décrit une personne qui appartient à la « race » englobant presque tous les peuples des descendants de Sem, le fils de Noë, d’après la Genèse, chapitre 10, de l’Ancien Testament, et dont la langue maternelle est une langue sémite, d’où les Akkadiens, les Phéniciens, les Hébreux, les Araméens, les Arabes, les Assyriens…
Dans le dictionnaire de Langer de l’Histoire du monde, il est dit que le terme de sémite ne s’applique pas à une « race », mais à un groupe de peuples, dont la langue maternelle est sémite.
Le profane pourrait donc penser que, les Hébreux sont donc des Sémites. C’est vrai. Les Hébreux sont des Sémites, mais on peut se demander quel est le lien entre les Juifs et les Hébreux, les Juifs d’aujourd’hui n’ont presque rien en commun avec les Hébreux.
Le peuple juif se compose de deux parties, les sefardim et les ashkenazim. Les sefardim sont d’origine hébraïque et ont vécu depuis l’antiquité en Espagne (en Hébreu, Séfarade), d’où ils ont été chassés au 15ème siècle. Ils trouvèrent refuge dans l’Empire Ottoman.
Dans l’édition de 1960 de l’encyclopedia Judaica on trouve ces faits : en 1960 il y a 500. 000 juifs d’origine hébraïque (Sémite) dans le monde et les ashkenazim ou Juifs Khazars sont au nombre de 11 millions.
Comment les Khazars sont arrivé en Europe ?
Au cours de ses nombreuses guerres avec ses voisins européens après le XIIIe siècle, l’Empire Russe a tout de même dû céder des territoires importants, qui faisaient originairement partie du royaume khazar. C’est ainsi que la Pologne, la Lituanie, la Galicie, la Hongrie, la Roumanie, et l’Autriche, acquirent de l’Empire Russe certains territoires qui faisaient originellement partie du royaume khazar. Et avec ces territoires, ces nations héritèrent aussi de nombreux Khazars descendants des Khazars, et qui étaient demeurés sur le sol de leur ancien royaume.
Ces fréquents partages de frontières entre les différentes nations d’Europe orientale expliquent la présence actuelle de Khazars dans tous ces pays. Leur langage commun, leur culture commune, leur religion commune, et leurs caractéristiques raciales communes, les classent sans le moindre doute comme les descendants des Khazars, peuple qui commença à envahir l’Europe orientale au premier siècle avant Jésus-Christ, et qui se convertit au « talmudisme » au VIIe siècle de notre ère.
Depuis la disparition du royaume khazar, la langue khazare est connue sous le nom de « yiddish ». Depuis environ six siècles, les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) d’Europe orientale, se désignent dans tous les pays où on les retrouve après la dislocation de leur royaume, comme étant de nationalité yiddish. Ils désignent également leur langue commune comme étant le yiddish, il existe aujourd’hui à New York un grand nombre de journaux yiddish, des théâtres yiddish, et beaucoup d’autres institutions culturelles pour les « Juifs » d’Europe orientale, qui sont publiquement désignées ou répertoriées sous le mot « yiddish ».
Avant qu’elle ne commence à être connue sous le nom de « langue yiddish », la langue maternelle des khazars, dont le vocabulaire était assez limité, s’est enrichie de nombreux mots nouveaux, suivant que les circonstances le réclamaient. Ces mots furent piochés dans le vocabulaire des nations avoisinantes, avec lesquelles les khazars avaient des relations politiques, sociales ou commerciales. Toutes les langues augmentent leur vocabulaire de cette façon. Les khazars adaptèrent donc à leurs besoins des mots issus de l’Allemand, du slavon, et du Baltique.
La langue yiddish n’est pas du tout un dialecte de l’allemand. Beaucoup de personnes sont portées à le croire uniquement parce que le yiddish a emprunté un très grand nombre de mots à l’allemand. Le yiddish est l’appellation moderne de l’ancienne langue maternelle des Khazars.
De même, le yiddish ne doit pas être confondu avec l’hébreu, parce que ces langues se servent toutes deux du même alphabet. Il n’y a pas un seul mot en yiddish, qui existe aussi en hébreu. Ainsi, ces deux langues sont aussi hétérogènes que le sont par exemple le suédois et l’espagnol, qui utilisent pourtant le même alphabet latin.
Le yiddish n’a jamais eu de connotation religieuse ou sacrée, même s’il utilise les lettres hébraïques comme alphabet. « Yiddish » ne devrait donc pas être confondu avec « Juif » et « judaïsme »… Or c’est pourtant toujours le cas.
Le savoir est une arme
Les informations ne sont pas farfelues, elles proviennent directement du dictionnaire, The jewish Encyclopedia. Et cela prouve, mis à part 5 à 6 % de la population juive d’aujourd’hui, qu’il n’y a pas de liens directs avec les Hébreux. Donc ce ne sont pas des Sémites !
Ce n’est un secret pour personne que le droit de l’État sioniste à une terre s’appuie sur une loi internationale (une résolution de l’ONU de 1947 sur la répartition de la Palestine, et non pas sur l’origine hypothétique du peuple juif ou sur le pacte mythique d’Abraham avec le Dieu Yahvé !
Comme nous avons pu le voir, 95% des Juifs ne sont pas d’origine hébraïque donc ne sont pas d’origine sémite. Donc non; Être anti-gouvernement israélien n’est pas antisémite, être Anti-israélien n’est pas antisémite, être anti-juif n’est pas antisémite et être antisioniste n’est pas antisémite.
FTU