Interrogée sur le sort des djihadistes étrangers restant à Raqqa, Florence Parly, ministre des armées a déclaré que «S’ils meurent c’est tant mieux », rapportent, dimanche, les médias français.
Alors que la ville syrienne de Raqqa est sur le point d’être reprise des mains de Daesh, la ministre française des Armées était l’invitée à réagir dans une émission organisée simultanément par trois grands médias nationaux.
Dans un premier temps, Omar Allouche, haut responsable du Conseil civil de Raqqa avait annoncé par erreur que les djihadistes étrangers se trouvant à Raqqa seraient évacués, au même titre les Syriens se trouvant dans la ville. C’est donc à cette annonce que réagissait Florence Parly en estimant que «s’ils meurent c’est tant mieux», à propos des combattants de Daesh, dont certains sont français.
Elle a ensuite déclaré que «s’ils sont arrêtés, ils dépendront de la juridiction syrienne», sans se prononcer sur le sort des 500 mineurs français dont de très nombreux jeunes enfants emmenés très jeunes et bloqués sur place. Ces déclarations sont évidemment surprenantes émanant de la ministre d’un pays où la peine de mort est abolie depuis 1981.
La nouvelle de l’évacuation des djhadistes a toutefois été contredite dans la journée de dimanche, puisque le Conseil civil de la ville a fini par décider que «les étrangers de Daesh ne peuvent pas être pardonnés», selon une information révélée par Le Parisien.
Source AA