La Turquie et le Vietnam cherchent à doubler leurs échanges commerciaux, et approfondir les liens de défense.
En visite à Hanoï, Vietnam, le Premier ministre turc a déclaré mercredi qu’il voulait doubler le volume commercial avec le Vietnam pour atteindre 4 milliards de dollars au cours des trois prochaines années. En effet, la Turquie cherche depuis quelques années à renforcer la coopération avec le pays de l’Asie du sud-est.
Binali Yildirim faisait sa première visite au Vietnam en tant que Premier ministre, accompagné d’une grande délégation commerciale.« Nous avons pour objectif un volume de commerce bilatéral de 4 milliards de dollars d’ici 2020 et que croit que cela est faisable », a déclaré Yildirim lors d’un briefing avec son homologue vietnamien Nguyen Xuan Phuc. Le commerce bilatéral s’élève actuellement à 2 milliards de dollars par an.
La Turquie et le Vietnam signent trois accords clés pour stimuler le commerce
La Turquie et le Vietnam ont signé des accords sur;
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La coopération dans les zones franches
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Les Zones d’exportation et les zones économiques exclusives
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La coopération douanière et d’assistance administrative mutuelle
Un «Plan d’action» a également été signé entre l’Institut turc des normes (TSE) et la Direction des normes, de la métrologie et de la qualité (STAMEQ).
Phuc a déclaré que les deux parties s’engagent à créer les conditions favorables pour que les entreprises des deux pays puissent promouvoir le commerce et l’investissement. »Il existe des domaines spéciaux où notre coopération mutuelle peut immédiatement être lancée, principalement l’industrie de la défense », à déclarer M. Yildirim avec le Premier ministre du Vietnam.
Coopération de défense
Les détails sur la coopération en matière de défense n’ont pas été divulgués dans l’immédiat, mais le Vietnam a récemment cherché à moderniser son armée avec l’achat de six sous-marins et de nouveaux avions. La Russie est son fournisseur traditionnel d’armes. Le Vietnam doit en effet faire face aux revendications territoriales de Pékin en mer de Chine méridionale.
Cette revendication est de l’ordre économique puisque la mer de Chine est riche de ressources naturelles et possède des voies de navigation internationales. Les deux Premiers ministres ont souligné que les différends devraient être résolus par des moyens pacifiques conformément au droit international.
FTU