Malgré la menace du gouvernement allemand, les entreprises allemandes ne veulent pas abandonner le juteux marché turc. Ainsi l’alliance turco-allemand Siemens-Türkerler-Kalyon remporte l’appel d’offres pour un parc éolien de 1000 MW.
L’appel d’offres lancé par le ministère turc de l’Energie et des Ressources naturelles pour la construction de parcs éoliens d’une capacité de 1000 mégawatts (projet YEKA) a été remporté par le consortium turco-allemand Siemens-Türkerler-Kalyon.
Le comité du ministère chargé de désigner le vainqueur de l’appel d’offres s’est réuni jeudi au ministère à Ankara.
Huit groupes et consortiums turcs et étrangers avaient répondu à l’appel d’offres pour la construction d’une zone à énergie éolienne lancé par le ministère turc de l’Energie et des Ressources naturelles.
Les différentes offres ont été étudiées et départagées selon la méthode d’enchères, qui élimine à chaque tour, l’offre la moins intéressante.
C’est donc au 30ème tour des enchères que le groupe Siemens-Türkerler-Kalyon, après le retrait de son dernier concurrent Mingyang-Ilk Insaat, a remporté le marché avec une offre à 3,48 dollars/cent par kWh.
Le projet prévoit la construction dans cinq régions de Turquie de parcs éoliens d’une capacité totale de 1000 mégawatts. Le contrat prévoit également l’utilisation à 65% du matériel turc. Les éoliens vont être construits dans ces 5 régions. Le projet devrait permettre à plus de 3000 postes.
Quant au coût total du projet « YEKA », il est estimé à plus d’un milliard de dollars et devrait à terme atteindre une capacité de 1000 mégawatts.
La Turquie dépend énormément des importations de matières premières notamment le gaz pour la production de l’électricité. A terme, plusieurs projets d’énergies renouvelables ainsi que des centrales nucléaires sont prévues vers l’horizon 2023.
Fatih KARAKAYA
Source : AA