Les rapports des médias allemands samedi ont déclarés que 40 soldats turcs, principalement de haut rang, stationnés sur des bases de l’OTAN, étaient en quête d’asile en Allemagne.
« Tribunaux allemands et les autorités allemandes doivent évaluer très attentivement, et ils ne doivent absolument pas accepter leurs demandes d’asile », a déclaré le ministre de la Défense Fikri Isik.
Déjà huit militaires turcs accusés d’avoir participé au putsch raté du 15 juillet 2016 se sont réfugiés en Grèce. La Grèce a refusé l’extradition des huit officiers turcs mais la Turquie a émis une seconde demande d’extradition avec menace d’annuler l’accord de réadmission des migrants en cas de refus.
Merkel devrait se rendre en Turquie le jeudi 2 février 2017 pour discuter de la crise des réfugiés dans laquelle le rôle de la Turquie a été vital pour l’Union européenne (UE). Mais le président de la république Recep Tayyip Erdogan envisage la suppression de l’arrêter le flux massif de migrants en provenance du Moyen-Orient et de l’Afrique dans le bloc l’UE en cas de non-respect de ses promesses ; exemption de visa, les 6 milliards d’aide aux réfugiés et le processus d’adhésion débloqué.