Fin 2016, la Turquie a annoncé son « ras le bol » de l’Union européenne. En cause, une adhésion toujours retardée, cela fait tout de même un demi siècle (53 ans) que la Turquie a entamé le processus de l’adhésion. C’est pourquoi la Turquie souhaite adhérer au Shanghai Five, qui est une organisation intergouvernementale régionale asiatique qui regroupe la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, l’Ouzbékistan, l’Inde et le Pakistan. Cette adhésion ne se fera qu’après avoir consulté le peuple turc, en effet, un référendum sera organisé courant 2017.
L’organisation de coopération de Shangai s’étend sur plus de 60% du territoire de l’Eurasie et regroupe 43% de la population de la planète. Les membres de l’OCS regroupent 20 % des ressources mondiales de pétrole, 38 % du gaz naturel, 40 % du charbon, et 30 % de l’uranium.
Signe fort lancé par l’organisation envers la Turquie, celle-ci assurera la présidence tournante 2017 du Club d’énergie de l’Organisation de la coopération de Shanghai. Cela est d’autant plus marquant que la présidence de la Turquie a été votée à l’unanimité et jusqu’à présent, seuls les pays membres pouvaient assurer la présidence tournante du Club d’énergie de l’Organisation de la coopération de Shanghai.
Par conséquent, c’est la première fois qu’un pays non membre assurera cette mission au sein du Shanghai Five.
Par Mustafa Y.