Dans la nuit, vers minuit de jeudi à vendredi , l’aéroport d’Al Mazzeh se trouvant à l’Ouest de Damas été la cible d’attaques aux missiles.L’aéroport se trouve très près du palais présidentiel de Bashar Al Assad. Les médias, Iraniennes et française ont confirmés cette attaque.
Selon l’armée Syrienne: « l’aéroport à été frappé par des salves israéliennes, tirées depuis le secteur du lac de Tibériade dans le Nord d’Israël ». Et selon SANA (l’Agence Arabe Syrienne d’Information), les tirs viendraient du Golan, du Mont Avital près des Kibboutizm de Mérom Golan et d’Ein Zivan.
Bashar Al Assad a promis qu’Israël devra s’attendre à des représailles suite à cette attaque.
Cet attaque fait suite à l’attentat du 8 janvier 2017 à Jérusalem où un camion a foncé sur des soldats israéliens à un arrêt de bus, tuant quatre militaires. Officiellement Israël avait déclaré que le terroriste était un membre de Daesh. Et dans la logique l’armée Israélienne devrait attaquer les bases de Daesh. Mais officieusement il est tous autre, car comme l’avait dit Ban Ki-moon qui disait « Israël coopère avec les terroristes ». Les membres de Daesh sont soignés à Jérusalem puis renvoyés aux combats face à Bashar Al Assad. Des vidéos disponibles montres le premier ministre Israélien Benjamin Netenyahu se rendant à l’hôpital où ils sont soignés pour leurs serrer les mains.
Mais,comment un groupe sous perfusion Israélienne ou un chien pouvait-il mordre la main de son maître? Donc pour Israël le terroriste du 8 janvier 2017 ne pouvait être de Daesh mais plutôt du Hezbollah. Hezbollah reconnu groupe terroriste mais pas pour tout le monde car d’autres pays estiment que la violence politique du Hezbollah ne relève pas du terrorisme mais y voient une réponse aux agressions israéliennes. Dans le contexte de la guerre civile syrienne, le Hezbollah est également allié au régime syrien dans sa lutte contre les rebelles et Daesh.
Dans ce contexte en frappant Bashar Al-Assad, Israël pense attaquer un allié du Hezbollah.
L’élection de Donald Trump à la présidence des USA été soutenue financièrement par Israël face à la candidate démocrate Hillary Clinton. Après la défaite d’Hillary Clinton,le président sortant Barack Obama a décidé de régler ses comptes avec son ami le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Pendant 40 ans, les États-Unis utilisaient immuablement leur droit de veto contre toute résolution du Conseil n’étant pas du goût d’Israël. Mais à la veille de Noël, les USA ont décidé de s’abstenir lors du vote sur une résolution contre la colonisation israélienne des territoires palestiniens.
La même résolution avait pourtant été bloquée par le président Obama en 2011. Sous sa présidence, on se rappelle que les USA ne laissaient pas les autres membres du Quartet pour le Proche-Orient ( Russie, UE, Onu ) s’approcher des négociations, protégeaient constamment Israël contre les critiques et ont conduit la situation dans l’impasse.
Donald Trump qui était pour un rapprochement avec Vladimir Poutine va-t-il entrer en guerre froide pour Israël?