Malgré l’entrée en vigueur il y a presque deux mois de l’accord sur la fin des combats en Syrie, les forces de Bachar al-Assad ont été responsables de la mort de 614 civils dans le pays.
Le cessez-le-feu, convenu conformément à la résolution 2254 du Conseil de Sécurité des Nations Unies (ONU), a été violé par le régime dès le premier jour de son application.
La région de Lattaquié et du Mont Turkmène, mais aussi Alep et Idlib, sont régulièrement les cibles des troupes du régime.
Mardi a été le jour le plus sanglant depuis le début du cessez-le-feu.
Au total, les troupes du régime ont tués 63 civils, dont 52 dans la région d’Idlib, 9 dans le secteur de Damas et deux autres à Homs.
De plus, l’aviation du régime a bombardé mardi soir les régions de Arbin (Damas), Kafr Hamra et Meshhed (Alep), faisant sept morts civils à Meshhed.
D’après le Réseau Syrien des Droits de l’Homme (RSDH), 614 civils ont été tués en Syrie par les troupes du régime depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 27 février.
Après les massacres de mardi, l’opposition syrienne a annoncé que le cessez-le-feu a pris fin pour elle.
Pour les mêmes raisons, l’opposition a décidé de reporter sa participation aux pourparlers de Genève.
Le Représentant Spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, devrait rencontrer ce jour (mercredi), les représentants du régime à Genève.