Une attaque islamophobe a visé dans la nuit du samedi à dimanche 3 mosquées turques et une autre algérienne dans trois villes différentes, selon le communiqué de l’Union Turco Islamique de Affaires Religieuses en France (DITIB).
En effet, plusieurs tags représentants des croix de Lorraine et des tags islamophobes ont été gravées sur les mosquées DITIB de Pontarlier, de Roubaix, de Montlebon ainsi que la mosquée Philippe-Grenier à Pontarlier.
« Nous condamnons ces actes odieux contre nos mosquées qui sont sources de paix et de tranquillité, et exprimons notre soutien envers nos fidèles », affirme ainsi le communiqué de DITIB.
Par ailleurs, l’association précise que les trois mosquées rattachées au DITIB « effectueront rapidement les travaux afin de supprimer dans les plus brefs délais les dégradations causées ». L’association promet également « une plus grande vigilance ».
« Nous remercions les forces de sécurité et les autorités françaises pour leur coopération ainsi que le peuple français pour leur soutien », ajoute encore le communiqué avant d’appeler « à l’unité contre les actions qui nuiront à la paix nationale et au vivre ensemble ».
Agir au plus vite
De son côté, le Comité de Coordination des Musulmans Turcs de France (CCMTF) condamne également « avec la plus grande vigueur ces actes qui ont visé délibérément les mosquées ».
Le CCMTF réitère « la nécessité de rester unis dans la nation pour éviter ces actes odieux, qui n’ont aucune once de proximité avec les valeurs que prône l’Homme… », dans un message publié sur sa page Facebook.
Faisant confiance aux forces de l’ordre « pour retrouver rapidement les auteurs de ces actes », le CCMTF appelle aussi « à agir au plus vite pour éviter que cela se reproduise ».
Par ailleurs, Boubaker Lamamra, président de la Mosquée Philippe Grenier à Pontarlier a déclaré à la presse locale « qu’il s’agit clairement d’un acte anti-musulman vu la symbolique de la croix ».
Selon lui, « ce n’est pas la première fois que des mosquées de la région subissent des tels actes ».
Pour le moment, il n’y a eu aucune réaction officielle du ministre de l’Intérieur ou des maires de villes concernées.